Mental n°48 – L’impuissance des pères

Mental n°48 – L’impuissance des pères

Résumé :

Ce nouveau numéro de Mental explore les multiples résonances de la figure du père aujourd’hui, pour montrer l’usage qu’en font au quotidien les analysantes et analysants qui inventent dans le dispositif analytique une manière de se servir de leur version du père.

Présentation :

Où sont les pères ? C’est la question qui court sur toutes les lèvres ces derniers mois, des plateaux de télévision consacrés au proliférant thème de la parentalité aux discours psychologisants, politiques ou sociologiques visant à expliquer les récentes émeutes dans les quartiers populaires : Les pères des quartiers difficiles sont des adultes défaillants. Les pairs sont tout puissants et les pères trop absents. Il n’y a plus de pères, ne subsistent que des papas. Surgit alors la ribambelle des pères dits « démissionnaires », ceux qui sont « écrasés par leur travail », les pères « humiliés », les « laxistes », les papas « poules » ou ceux qui font « copain-copain ».

À l’autre bout de l’échiquier, se tiennent pourtant les pères « toxiques », les pères « sévères », « abusifs » et « violents », tous les tenants d’un système qui reposerait sur la domination des hommes, du père au maître, condensé dans ce signifiant qui marque notre époque et désigne son insupportable, le patriarcat. Sans oublier ses pires incarnations, avatars grimaçants de petits pères des peuples qui se dressent avec leurs gesticulations à la tête de plus en plus de nations aujourd’hui.

Comment saisir un tel paradoxe ? Ce père dont on avait, comme Dieu, prédit la mort, serait-il un phénix ne cessant de renaître de ses cendres ? Ou faut-il voir dans ce saut d’un extrême à l’autre, du pas assez au trop de père, les deux faces d’une même médaille où la figure paternelle serait rendue d’autant plus consistante qu’on ne cesserait de la vilipender ?

Ce sont ces questions que nous avons mis au travail dans ce nouveau numéro, orientés par une lecture de notre époque dont la langue bruisse dans nos institutions et entre les murs de nos cabinets, et par le tout dernier enseignement de Lacan, au-delà du père freudien, et dans lequel le père devient un signifiant quelconque qui peut contribuer à orienter sa vie.

Points forts :

  • Des morceaux choisis du dernier congrès européen de l’Eurofédération de psychanalyse, Pipol XI, « Clinique et critique du patriarcat »résonances de la figure du père dans la culture et la civilisation, et présentations cliniques sur la question de l’usage du père par des praticiens exerçant dans toute l’Europe.
  • Des textes d’analystes sur le tout dernier enseignement de Lacan et la façon dont il dépassa la version freudienne du père symbolique pour montrer son usage au-delà de l’Œdipe, sans céder pour autant sur la nécessité de faire lien autrement qu’avec la référence au père universel.
  • Deux entretiens avec deux grands intellectuels, l’ethnologue Pierre Lemonnier, sur les multiples valences des rituels d’initiation des garçons par des figures paternelles chez les Baruya, en Papouasie-Nouvelle Guinée. Et la romancière Gwenaëlle Aubry, qui n’a de cesse de dépasser le récit autobiographique et la marque du père pour montrer la possibilité d’accueillir l’autre en soi.
  • Une rubrique consacrée aux derniers ouvrages théoriques et littéraires sur la question, ainsi que sur l’écho du thème dans la culture.

 

SOMMAIRE

Éditorial

 Virginie Leblanc-Roïc, Où sont les pères ?

 Clinique et critique du patriarcat :

 Jacques-Alain Miller, Le père devenu vapeur

Guy Briole, Se réinventer

Guy Poblome, « Rejoindre à son horizon la subjectivité de son époque »

Christiane Alberti, Résonances de la critique du patriarcat outre-Atlantique

Éric Laurent, Le père, contingent ou nécessaire ?

Clotilde Leguil, Patriarcat et énigme de la soumission

Gérard Wajcman, Du père au father

Camilo Ramírez, Les nouveaux rêves de réveil absolu

Olena Samoilova, Sans bénédiction

Chahla Chafiq, Religieux, politique et patriarcat : l’exemple iranien

 Usages et mésusages contemporains du père :

Céline Poblome-Aulit, De l’obscure autorité à l’escapade

Thomas Van Rumst, Ce qui reste

Dalila Arpin, Félix m’a adopté

Araceli Teixidó, Le patriarcat à la place des mots manquants

Isabelle Orrado, Le regard du père,

Matteo De Lorenzo, Il fait le fou !

Xavier Gommichon, Un pédagogue hors pair

 Rencontre avec Pierre Lemonnier :

 La fabrique des pères

 É-pater :

 Laurent Dupont, Le géniteur, le père, et l’é-pater

Dominique Laurent, La contingence des exceptions

Maurizio Mazzotti, Exceptions délimitantes

Jacqueline Dhéret, La solitude du signifiant-maître

Alexandre Stevens, La position du plus-un

Jean-Claude Encalado, La place du père dans le droit civil

 Le père en réson :

 Aurélie Pfauwadel, Féminisme et « patriarcat » des frères

Amelia Barbui, L’Italie, bouillon de culture naturelle pour un totalitarisme fluide

Francesca Biagi-Chai, Ce que la psychanalyse enseigne sur les féminicides

Jocelyne Huguet Manoukian, Quand le Père Noël fait symptôme

Philippe Lacadée, Non de dieu, papaoutai

  Rencontre avec Gwenaëlle Aubry :

 « La tribu de l’enfance fait confiance à la langue »

 Mi-lire :

Virginie Leblanc-Roïc, Constance Debré, tout contre le nom du père

Mercedes de Francisco, Les « inclinations » du père

Sophie Charles, Gérard Garouste ou refuser l’héritage des pères

Clémence Coconnier, « Tuer des lions »

Dominique Grimbert, Lucia Joyce, folle fille de son père, d’Eugène Durif

Tetiana Tsvelodub, Joyeux anniversaire, Papa !

Christina Simandirakis, Mes veines sur le côté

Mental n°47 – Les maladies de la médecine

Mental n°47 – Les maladies de la médecine

Résumé :

« La disparition du soin » : c’est ainsi que le professeur Didier Sicard, ancien professeur de médecine ayant  présidé le Comité National d’Éthique ainsi qu’une commission chargée de réfléchir sur la fin de vie, a nommé dans l’entretien qu’il nous a accordé le réel auquel la médecine et ses praticiens ont affaire : soit la façon dont le management, les réductions budgétaires et l’abandon de la clinique au profit d’une croyance de plus en plus marquée dans le biologisme le plus obtus (partagée par les médecins comme par les patients) ont pour conséquence le délitement de l’accueil des malades.

À telle enseigne que c’est au chevet de la médecine elle-même, et de celles et ceux qui l’incarnent au quotidien, qu’il semble urgent de se pencher.

 Présentation :

« Qui témoigne pour le témoin ? [1] », s’interrogeait Paul Celan hanté par la Shoah. Qui, pour soigner les maladies de la médecine et de ses praticiens ? Et est-ce vraiment la place, sinon la fonction de celles et ceux qui exercent la psychanalyse ?

C’est toute l’actualité de cette question qui fit l’objet, en 1966, d’une table ronde sur « La place la psychanalyse dans la médecine ». Il est urgent de s’enseigner aujourd’hui de ce que Jacques Lacan y pointa avec tant d’acuité. D’abord en dévoilant à quel point la médecine est entrée dans « sa phase scientifique [2] », confrontant ses praticiens à la question de leur « productivité [3] », « requis dans la fonction du savant physiologiste ». Ensuite en interrogeant la brûlante question de la demande du patient et de son empan : « Où est la limite où le médecin doit agir et à quoi doit-il répondre [1] ? » Comment peut-il, de nos jours, résister à ce tiraillement qui vire parfois à l’écartèlement entre l’attente d’efficacité de patients de plus en plus informés, d’une part, et l’exigence de rentabilité économique, d’autre part ? Quand ce n’est pas purement et simplement la tentation de se laisser emporter par les sirènes d’une médecine bornée à ses preuves, ses résultats biologiques, jusqu’à sa plus extrême réduction organique ou neurologique ?

Ce numéro s’attachera à montrer combien la psychanalyse a plus que jamais sa place dans la pratique de la médecine, non en position de savoir surplombant, mais bien en ce que l’analyste, qui sait le poids des mots et leurs effets physiques peut contribuer de bien des façons et dans bien des lieux d’exercice à garantir la préservation d’un écart, qui se réduit parfois à d’humbles interstices où venir loger des mots qui portent, dans leur percussion toujours singulière, mais vibrant pour chaque un de l’impossible qui nous échoit d’être parlants, et qu’il s’agit de supporter.

[1] Ibid., p. 20.

[1] Libre traduction d’un vers de Paul Celan par Yannick Haenel placée à l’ouverture de son roman, Jan Karski, Paris, Gallimard, 2009.

[2] Lacan J., Le Bloc-notes de la psychanalyse, n°7, 1987, p. 19, publié initialement dans Les Cahiers du Collège de médecine, no 12, 1966.

[3] Ibid., p. 27.

 

Points forts :

  • des articles de médecins et praticiens de la psychanalyse qui réfléchissent aux conditions d’exercice de la clinique médicale aujourd’hui à l’heure des plus hautes avancées technologiques dans la pratique médicale et du phénomène de dépathologisation dans le monde du soin.
  • des textes d’analystes et sur les récents débats sur la fin de vie, le droit à mourir dans la dignité, ainsi que l’euthanasie pour souffrances psychiques.
  • des interviews de deux grands spécialistes, Didier Sicard, professeur de médecine, ancien président du Comité National Consultatif d’Éthique, et de Stéphane Velut, neurochirurgien et auteur de nombreux ouvrages sur la question du management appliqué au monde de la médecine.
  • Une rubrique consacrée aux derniers ouvrages théoriques et littéraires sur la question, ainsi que sur les dernières parutions concernant le thème dans notre champ

 

SOMMAIRE

– Éditorial

Virginie Leblanc-Roïc,  Malades malgré eux

– Ce qui s’entend dans ce qui se voit

François Leguil, Clinique médicale/Clinique psychanalytique

Catherine Lacaze-Paule, In Silico : le corps pris dans l’imagerie médicale

Elise Etchamendy, La coupure digne

Xavier Leguil, Les maladies de la clinique

– Rencontre avec Didier Sicard

« Plus on parle du soin, plus il disparaît »

– Du refus de savoir au transfert incarné

Guy Briole, Déclin d’un homme de prestige

Sarah Benisty, Médecine et psychanalyse. L’orientation lacanienne hier et aujourd’hui

Laura Vigué, Retard diagnostique et temps de savoir

Emmanuelle Borgnis-Desbordes, S’autoriser, en médecine

– Demande ou désir de mort

François Ansermet, Une mort prescrite

Geert Hoornaert, Euthanasie pour souffrance psychique insupportable

Caroline Doucet, Le vivant, un tournant dans la fonction du médecin

Georges Jovelet, Mourir au xxie siècle. Place du suicide et de ses équivalents chez la personne âgée.

Cyrus Saint Amand Poliakoff, « The pleasure-dome »

– Urgences chiffrées

Marie Laurent, Les maladies de l’hôpital

Cécile El Maghrabi Garrido, Jouir d’un droit n’est pas chose aisée

Araceli Teixidó, La violence contre les médecins : un symptôme de la médecine

Roberto Cavasola, Les ratages de la psychiatrie contemporaine

Agathe Sultan, Politique psy : MonPsy et l’âne à liste

– Rencontre avec Stéphane Velut

La médecine face au parasite d’une nouvelle langue

– Lingua Administratus Imperi

Vanessa Sureau, L’éducation thérapeutique du patient : les enjeux d’une démédicalisation du soin

Patricia Loubet, La dépathologisation dans tous ses états

Pierre Ludovic Lavoine, La psychiatrie et « Mister Google »

Marion Evin, Zone de guerre

– Mi-lire

Ariane Chottin, « Chérissez votre propre désir ». A propos de Mental et Professeur Yamamoto part à la retraite, de Kazuhiro Soda

Marie-Christine Bruyère, Fou c’est le bon mot mais uniquement au singulier

Philippe Lacadée, « Guérir » par l’invention d’une écriture permettant «un singulier bonheur»

Dominique Corpelet, Lecture de Neurologie versus psychanalyse, de Hervé Castanet

Sylvie Berkane Goumet, Les nouveaux guérisseurs

Mauricio Diament, S’orienter avec les Premiers écrits de Lacan

Informe del Observatorio sobre el Autismo de la Eurofederación de Psicoanálisis.

Informe del Observatorio sobre el Autismo de la Eurofederación de Psicoanálisis.

Informe del Observatorio sobre el Autismo de la Eurofederación de Psicoanálisis.

Paso a señalar algunas noticias y novedades de las que hemos tomado nota durante estos primeros meses de actividad del Observatorio sobre el Autismo, incluidas las facilitadas desde las cuatro Escuelas de la Eurofederación.

En la ONU

Con el lema “Por un mundo neuroinclusivo para todos” la ONU celebró este año el domingo 2 de abril, el Día Mundial de Concienciación sobre el Autismo.

En su web señala los considerables avances logrados en los últimos años, en la concienciación y la aceptación del autismo gracias a la contribución de los numerosos defensores de las personas con autismo y celebra el hecho de que, profesionales sanitarios, investigadores y académicos de muchos países hayan incorporado a su trabajo el paradigma de la neurodiversidad.

En la reseña de la celebración el texto señala que este año el Día Mundial de Concienciación sobre el Autismo estuvo dedicado a “destacar las contribuciones que hacen las personas con autismo al mundo en el hogar, en el trabajo, en las artes y en la elaboración de políticas”.

También señala que la sustitución de “la idea de curar a las personas con autismo” por el trabajo centrado en “su aceptación, apoyo, inclusión y la defensa de sus derechos”, ha supuesto un gran cambio para todas las personas con autismo y el mundo en general.

Resulta muy llamativa, en el texto de este organismo mundial, la convivencia de un anhelo de normalización de la vida de las personas con autismo con el término neuroinclusión que figura en el lema mismo con el que se celebra el Día Mundial de la Sensibilización. Dicho término, más allá de la medicalización que implica, es un forzamiento, incluso un sometimiento de toda una concepción de la actividad humana a lo que introduce el acoplamiento del prefijo neuro al término inclusión: Lo neuro es “la forma que toma la cifra cuando se apodera de lo psíquico”.[1].

Los cambios que afectan a las personas con autismo afectan también, según este texto de la ONU, al mundo en general. Ese argumento podría llevar, perfectamente, a una reflexión sobre los efectos en la subjetividad de las personas con autismo, pero también del mundo en general, de esta promoción del paradigma de la neurodiversidad como discurso único y absoluto sobre, precisamente, la diversidad de condiciones subjetivas que se encuentran bajo la denominación autismo.

 

En la OMS

En 2014, la 67.ª Asamblea Mundial de la Salud adoptó la resolución titulada Medidas integrales y coordinadas para gestionar los trastornos del espectro autista[2] en la que se insta a la Organización Mundial de la Salud (OMS) a colaborar con los Estados Miembros y organismos asociados en el fortalecimiento de sus capacidades para abordar los trastornos del espectro autista y otros problemas del desarrollo.

El pasado 29 de marzo, la OMS publica un breve documento con el título Autismo[3], que sintetiza su posición y que forma parte de las respuestas que dicho organismo ha ido dando estos años en relación a esta cuestión

El documento se refiere a la concepción del Autismo como tal, a la Epidemiología, las Causas, la Evaluación y atención y los Derechos humanos.

Plantea que los trastornos del espectro autista (TEA) son un grupo de afecciones diversas relacionadas con el desarrollo del cerebro, ubicando el autismo junto a otras discapacidades del desarrollo. Y señala que hay evidencia científica sobre la existencia de múltiples factores, entre ellos los genéticos y ambientales, que hacen más probable que un niño pueda tener autismo.

Subraya las exigencias que este trastorno impone a las familias, señalando la importancia del apoyo de las administraciones públicas.

Constata que las personas con autismo presentan a menudo afecciones comórbidas, como epilepsia, depresión, ansiedad y trastorno de déficit de atención e hiperactividad, y comportamientos problemáticos, como dificultad para dormir y autolesiones. Constata que eso ocurre, nada más.

Estima que, en todo el mundo, uno de cada 100 niños tiene autismo, señalando que algunos estudios fiables han registrado cifras mayores.

Diagnosticado el autismo, indica, es importante que se ofrezca al niño y a su familia información, servicios pertinentes, especialistas y ayudas prácticas de acuerdo con sus necesidades y sus preferencias. Rescatamos aquí esta referencia a las preferencias a la hora de dirigirse a los servicios y especialistas con los que quieren ser atendidos. No obstante, insiste en que son las intervenciones psicosociales tempranas basadas en las evidencias las que pueden ofrecer resultados.

Recomienda incluir el seguimiento del desarrollo infantil en los programas de atención a la salud de la madre y el niño y contemplar para la atención a los complejos problemas de salud que pueden presentar las personas con autismo, servicios de salud integrados y accesibles. También la colaboración entre el sector de la salud y otros sectores, como los relacionados con la educación, el empleo y la asistencia social.

Hace énfasis en garantizar el derecho al disfrute del más alto nivel posible de salud física y mental, la no discriminación y la igualdad de oportunidades.

En relación a las indicaciones de la 67ª Asamblea Mundial de la Salud de 2014, señala que la OMS y sus asociados han centrado sus esfuerzos, entre otras acciones, en orientar a los países sobre políticas y planes de acción que aborden el autismo en el marco más general de la salud, la salud mental y cerebral y las discapacidades; en fortalecer la capacidad del personal de salud y promover normas óptimas para su salud y bienestar; y en fomentar los entornos inclusivos y favorables para las personas con autismo y otras discapacidades del desarrollo. También en las medidas de apoyo a sus cuidadores.

El documento hace referencia también al Plan de Acción Integral sobre Salud Mental 2013–2030[4], que da continuidad al anterior Plan 2013-2020, donde hace un llamamiento a los países para que aborden las deficiencias en la detección temprana, atención, tratamiento y rehabilitación para los trastornos mentales, las discapacidades psicosociales y las alteraciones del desarrollo neurológico, entre los que se incluye el autismo.

Y que, del mismo modo, considera incluido el autismo entre los trastornos mentales y del desarrollo neurológico a los que se refiere en la Resolución WHA73.10 de la Asamblea Mundial de la Salud sobre «Medidas mundiales contra la epilepsia y otros trastornos neurológicos[5]», en la que se insta a los países a abordar las necesidades sociales, económicas, educativas y en materia de inclusión, de las personas con estos trastornos y a sus familias, y a que mejoren la vigilancia y la investigación pertinente.

En resumen: Trastorno del desarrollo del cerebro, factores genéticos y ambientales, discapacidad. Nada de la subjetividad y del hábitat del parlêtre.

El autismo ubicado entre la discapacidad y el cerebro, y una preocupación centrada:

1) en la provisión de servicios a las personas afectadas y a sus familias, según un modelo que prima el abordaje desde el ámbito comunitario, en servicios de salud y en servicios específicos que aseguren métodos y prácticas basadas en evidencias;

2) en la no discriminación e igualdad de oportunidades como población vulnerable y de riesgo;

3) en garantizar sus derechos y su inclusión plena en la vida social.

No obstante, un matiz, cuando el documento se refiere a las intervenciones, el epíteto “científica” que acompañaba soldado al término evidencia, ha caído. Es verdad que se mantiene cuando habla de la evidencia en relación a la causa, pero precisamente en ese terreno la ciencia tiene que moverse con una especial prudencia respecto a las evidencias ¿Un pequeño logro?

 

Sobre el autismo en la ECF. Éric Zuliani

El CERA: Estudio e Investigación

El Centro de Estudio e Investigación sobre el Autismo tiene seis años de existencia y de funcionamiento. Fue en 2017, por iniciativa de Jacques-Alain Miller, que la Escuela de la Causa freudiana creó el CERA, puesto de inmediato bajo un fuerte énfasis: No hay doctrina del autismo, ninguna doxa ya ahí, pero sí, en la estela de la enseñanza de Lacan, estudios e investigaciones de sus alumnos, en particular los Lefort. El CERA ha retomado con vigor renovado estudios e investigaciones sobre el autismo, desde un enfoque clínico, pero también político. La aproximación clínica exige el caso por caso, situando sin reservas al sujeto autista en el campo del lenguaje, y en relación con la palabra El CERA es también una respuesta política perfectamente lacaniana a los ataques a la práctica del psicoanálisis con los autistas. El CERA es un lugar donde, a partir del trabajo de los autistas, de sus padres y de los psicoanalistas, pueden trazarse vías nuevas para pensar la acogida y el acompañamiento, pero también el acceso a la escolaridad, a la vida social, bajo el nuevo énfasis de la inclusión, especialmente. Su eficacia – sus enseñanzas regulares, su Jornada cada dos años, sus publicaciones -, ha logrado liberar el autismo de las disputas de especialistas y expertos cuyas metas de dominación, que constituyen su discurso pueden resumirse en: dar lecciones, con su correlato: dar lecciones, con su correlato: aprendizaje para todos. Por lo demás, es sobre la cuestión de los métodos que el CERA se ha posicionado en primer lugar.

En los dos últimos años académicos se ha visto el relanzamiento post-Covid de las mañanas de enseñanzas del CERA. Dos veces siete sesiones matinales de 3h, es decir 14 mañanas ricas de perspectivas, de investigaciones y de enseñanzas, según un modelo que acoge psicoanalistas, clínicos, practicantes tanto en institución como en consulta, padres de niños autistas. Estas mañanas son seguidas, en una fórmula mixta, por una media de 200 personas, que no se limitan al público francés, ni al que suele frecuentar las actividades de la ECF/ACF. Muchos practicantes y operadores con personas autistas dan testimonio de las orientaciones clínicas que obtienen de estas mañanas de enseñanza – allí donde prácticamente no existe tal. El diálogo se apoya siempre en el testimonio del autista y el intercambio con los padres, sin a priori doctrinal – aunque orientado por la enseñanza de Lacan. A este respecto, el CERA ha podido beneficiarse del pre/postface de J.-A. Miller en el último libro de J.-C. Maleval, La différence autistic, que ha permitido una perspectiva renovada en el estudio y la investigación sobre el autismo, en las que Eric Laurent participó significativamente. En marzo de 2022 se celebró la segunda jornada «nacional» del CERA, bajo el título «Clínica y política del autismo”. Más de 600 personas asistieron a ella. Fue un evento con un alto nivel de intercambios. En una secuencia particularmente notable vimos una amplia discusión, a partir de testimonios de padres, en torno a la cuestión de la inclusión frente a lo real del autismo.

Publicaciones

Estos dos últimos años también se han caracterizado, desde un punto de vista político, por la elaboración, con el apoyo de la ECF y del CERA, de un folleto escrito y coordinado por Jean-Claude Maleval, con Patrick Landman y François Leguil : « Posición psicoanalítica contra el dogmatismo aplicado al autismo ». Este folleto fue una respuesta fuerte a una enésima campaña política partidista contra la orientación psicoanalítica en el campo del autismo. Recogió numerosas firmas de eminentes especialistas en autismo. Se distribuyó a cada parlamentario. También ha sido objeto de varios encuentros en Francia y Bélgica y ha sido traducida al español por Ivan Ruiz Acero – produciendo otros folletos, como el de los «Psicólogos freudianos”: «Psicólogos, la hora de la elección», análisis crítico y argumentado del informe de la Academia de Medicina del 18 de enero de 2022.

Perspectivas y vigilancia

Varios encuentros en el seno del CERA dan un lugar a personas de nuestro campo pero también de fuera de nuestro campo: Patrick Landman de STOP DSM, Bernard Golse figura importante de la paidopsiquiatría francesa y Mireille Battut de la main à l’Oreille.

En julio de 2023, se celebrará un coloquio en Cerisy sobre autismo, Autismo(s): la inclusión, entre normatividad y diversidad, organizado por Patrick Landman y Mireille Battut. Participarán en él miembros de la Escuela y de la ACF.

No ha habido ningún otro «acontecimiento» político que haya requerido una acción en la que el CERA se hubiera asociado o hubiera tenido que tomar la iniciativa con o sin la Escuela según el contexto.

Sin embargo, cabe destacar que en Francia está previsto un nuevo plan autismo. El CERA deberá mantenerse alerta, en colaboración con el Consejo de la ECF, en función de la orientación de este nuevo plan.

Tomamos nota también de la publicación de una nota de síntesis del informe del Alto Consejo de la familia, de la infancia y de los mayores (HCFEA) adscrito al 1er Ministro y adoptado en marzo pasado: “Cuando los niños están mal”. Este informe alerta sobre el aumento generalizado de la prescripción de medicamentos psicotrópicos a los niños. Este informe ha llamado toda nuestra atención porque es favorable al psicoanálisis.

Informe del Senado Sylvie Berkane Goumet.

Una información de última hora fue enviada por Sylvie Berkane. Se trata de la publicación de un informe de la Comisión de Asuntos Sociales del Senado sobre el tratamiento de los trastornos del neurodesarrollo (TND), del pasado 31 de mayo, que hace referencia específica al autismo[6].

El informe se refiere al propósito del Gobierno de implementar una nueva etapa de la estrategia nacional para el autismo, considerado en el marco de los trastornos del neurodesarrollo (TND).

 

En la ELP. Montserrat Puig.

En la ELP se ha constituido un equipo de trabajo en relación a la función del Observatorio con participación de miembros de la ELP y socios de sus diferentes sedes. El objetivo es poder tener noticia de lo que va sucediendo en relación al autismo en el ámbito del Estado, y poder pasar por esta vía al Directorio y al Consejo información y documentación que puedan servir para su elaboración de la política de la Escuela. La lectura que desde las llamadas neurociencias se realiza del autismo y que se impone como la única que merece ser tenida en cuenta, está planteada como uno de los ejes para pensar la política actual del psicoanálisis en nuestra Escuela.

Numerosos miembros de la ELP y socios de sus sedes realizan su trabajo en instituciones para niños, jóvenes y adultos con autismo, muchos también trabajan en los servicios públicos de salud mental o atienden sujetos con autismo o psicosis en sus consultas. La participación pues de estos colegas en el entramado institucional de nuestro país es importante.

Dos cuestiones a señalar sobre esto: por un lado, se está produciendo en estos años un relevo generacional de aquellos colegas que, en razón de su edad generalmente, dejan las instituciones en las que han desarrollado un largo recorrido profesional. Un asunto que merece la penar atender.

Por otra parte, en el plano de las políticas del Estado, se viene produciendo una incorporación de todo lo relacionado con el autismo al ámbito de la discapacidad, incluida la educación especial. A no descuidar también la tendencia a incorporar la salud mental al campo de la salud en general, con una mayor presencia de los servicios de atención primaria de salud sobre los específicos de salud mental; esto tiene consecuencias directas sobre los perfiles profesionales que se ocupan del sufrimiento psíquico y sobre las medidas de intervención y los tratamientos que se proponen.

En agosto de 2022 el Ministerio de Asuntos Sociales del Gobierno de España, mediante el Real Decreto 670/2022, adjudicó a la Confederación Autismo España la creación de un centro especializado sobre autismo, llamado a ser referencia nacional para la formación y la investigación. El mismo Real Decreto adjudica también la creación de un “centro español de accesibilidad cognitiva” a la Plataforma de entidades Plena Inclusión España. Ambas entidades son dos grandes plataformas del sector de la discapacidad.

No fue buena noticia para nosotros porque muchos de los hilos argumentales que fundamentan dicho Real Decreto implican directamente obstáculos importantes para el psicoanálisis. Enumero algunos:

– La reducción de la diversidad y complejidad de las condiciones y situaciones de los sujetos incluidos en la clase “espectro del autismo”, a la condición de discapacidad. Borramiento, por lo tanto, de la clínica y del sujeto.

– La posición acrítica e interesada ante el crecimiento absolutamente increíble de las cifras que manejan sobre el diagnóstico de “espectro autista”: “desde un caso cada 5.000 nacimientos en 1975 a uno por cada 100 en la actualidad (Autismo Europa, 2012)”.

– Las referencias a los fundamentos “científicos” del proyecto, en frases como: “un centro que actuaría como núcleo de difusión de la mejor evidencia científica” o “hacer del conocimiento científico la base sobre la que se impulsen políticas públicas eficaces, basadas en la evidencia racional y analítica y no en la intuición o en los estereotipos”. Sabemos lo que se esconde detrás de estas declaraciones que vienen siendo, desde hace ya muchos años, la coartada para atacar y excluir al psicoanálisis.

Este Centro Piloto sobre Trastorno del Espectro del Autismo se ha puesto en marcha en marzo de este año con el nombre de Centro Español sobre Autismo, se presenta como “El primer centro en España dedicado a la formación, investigación y divulgación sobre autismo” y define el autismo como “una condición neurobiológica … una serie de condiciones que afectan al neurodesarrollo”.

Finalmente, el pasado 8 de mayo se publicó oficialmente la Ley 11/2023, de trasposición de Directivas de la Unión Europea, que supone el paso definitivo para la permanencia y estabilidad de este Centro, que se ha constituido también como asesor del Real Patronato de la Discapacidad y que ha sido encargado de coordinar la redacción del Plan de Acción de la Estrategia Española en Trastornos del Espectro del Autismo.

Para nosotros no se trata de competir con esa u otras entidades por las concesiones o subvenciones del Estado, sino de estar vigilantes al desarrollo de este proyecto, o de otros similares que puedan surgir, a fin de que desde los mismos se tenga en cuenta la existencia y la presencia en el trabajo cotidiano con personas autistas, de diferentes metodologías y abordajes, incluidos aquellos orientados por el psicoanálisis, que se llevan a cabo en nuestro país y en Europa. El riesgo mayor es que este centro sirva de centro de operaciones contra el discurso analítico.

(Redactado por Jesús Sebastian)

 

En la SLP. Laura Storti

Laura Storti, presidenta de la SLP informa acerca de dos instituciones en Italia que han logrado, como muestran los informes que envían los colegas que están al frente de las mismas, situar en un muy buen lugar y con mucha claridad, el psicoanálisis de orientación lacaniana en su práctica institucional. En ambas instituciones un esfuerzo está destinado también a mantener su posición frente a los obstáculos que se les presentan: en una de ellas mediante una acción dirigida a la opinión pública, a los medios de comunicación, a los políticos y las administraciones públicas y en la otra mediante la investigación y la publicación de los efectos obtenidos a partir de su método de trabajo basado en la pratique à plusieurs.

 

Manuele Cicuti. Participante SLP-cf . Antenna 00100 – Nazzano, provincia de Roma

Desde 2018 he impulsado una institución residencial para adolescentes y jóvenes autistas o con psicosis graves. Actualmente acoge a 18 usuarios en la modalidad residencial, además de a otros muchachos que acuden en modalidad diurna. Para la gestión de esta institución hemos creado, junto con Gregorio di Ciaccia, una Fundación que hemos llamado “Quarto Nodo”. Antes de la Fundación yo ya había puesto en marcha la cooperativa social “Il desiderio di Barbiana” que sigue activa a día de hoy.

Tenemos un equipo de trabajo de unos 40 operadores (educadores, psicólogos, alumnos del Instituto Freudiano y participantes en la SLP, terapeutas, músicos, trabajadores sociales), a quienes cada semana tratamos de orientar a partir de la clínica de Lacan y de la pratique à plusieurs inventada por Antonio Di Ciaccia. ¿Cómo lograr que la institución sea conforme con las exigencias de la estructura del inconsciente? ¿Cómo hacer operativa la clínica de Lacan en el trabajo institucional? Cada día intentamos responder estas preguntas y encontramos la forma de aprender algo sobre el funcionamiento del inconsciente gracias a los muchachos con los que trabajamos. Antonio Di Ciaccia es nuestro punto de referencia para la clínica en la institución.

El semestre próximo abriremos, como Fundación “Quarto Nodo”, un nuevo equipamiento residencial dedicado a niños y adolescentes (edad evolutiva), que acogerá a otros 18 usuarios.

Desde la clínica hasta lo social, ida y vuelta.

Además de Antenna 00100 hemos puesto en marcha algunos proyectos de inclusión social y laboral para los jóvenes huéspedes de nuestra estructura residencial y para otros jóvenes autistas que viven en el territorio. Se trata de un restaurante (“Farfood”), de una explotación agrícola y de una fábrica de cerveza artesana (“Labbarrato”). Con la gestión de estas actividades laborales queremos hallar formas de apoyar a los jóvenes autistas o psicóticos en su inserción en el lazo social y laboral, encontrar “atelieres” que se adecúen a las exigencias de un “joven adulto”, que los conviertan no en “asistidos” sino en personas capaces de inventar su propia solución particular, para insertarse en el lazo social.

Política y evaluación

Es bien sabido que en Italia, como en otros países, hay “Guías” (en concreto la Guía 21 del Instituto Superior de Sanidad) que orientan a los profesionales sobre los tratamientos considerados “válidos” o “eficaces” para el autismo, según el modelo de la medicina basada en la evidencia. Los enfoques de orientación psicoanalítica, en Italia, no son mencionados entre los considerados válidos; para ser más explícitos, no son mencionados en absoluto (como si no existieran).

Sabemos que nuestra orientación clínica nos lleva a trabajar “caso por caso”, el detalle, buscando la solución singular, aspectos que no casan bien con evaluaciones de molde cientifista y cuantitativista, basados en medias y desviaciones típicas. Sin embargo, surge el problema de hacer existir, en las Guías, nuestros métodos de acogida y de tratamiento, al mismo nivel que las otras que sí son mencionadas, dado que el trabajo institucional que desarrollamos produce efectos “evidentes” en la vida de los sujetos que nos han sido confiados y de sus familias. Desde hace ya algunos años nos estamos preguntando cómo hacer estudios y publicaciones que den cuenta del trabajo que se hace en la institución y por tanto, nos preguntamos también cómo hacer que la pratique à plusieurs sea reconocida por las guías nacionales e internacionales.

Como Antenna 00100 hemos hecho un estudio piloto, una investigación longitudinal (18 meses) con una muestra de 18 usuarios para mostrar los efectos sobre la “Calidad de Vida” de un tratamiento del autismo a partir del psicoanálisis lacaniano, en concreto de la pratique à plusieurs. Hemos usado escalas de evaluación (instrumentos de investigación) no “sintomáticos”, es decir, que no indagan sobre los aspectos “problemáticos” del autismo (escalas que hubieran sido de molde cognitivista), sino que hemos usado escalas que se refieren al aumento de la Calidad de Vida, es decir, al bienestar global del individuo. Nos ha parecido que esto podía reflejar mejor nuestro trabajo, que no se focaliza en el síntoma, sino que se encarga de un sujeto determinado en todas sus facetas. La mejoría del síntoma se produce “por añadidura”.

Este estudio será publicado en los próximos meses Nos preguntamos sobre cómo repetir este u otros estudios a escala europea, a fin de tener un número de casos y de publicaciones tal que permitan incidir en las políticas que hoy nos dejan fuera.

Sección clínica de Roma

Con el Instituto Freudiano (sección clínica de Roma) hemos iniciado un curso sobre “Clínica en institución y pratique à plusieurs”. Una vez al mes se presenta un caso clínico de autismo en institución, comentado por los participantes con Antonio Di Ciaccia. Actualmente participan en este curso, tanto alumnos del Instituto como miembros de la escuela, educadores y profesionales interesados en el trabajo en la institución.

Estos son nuestras direcciones en internet:

www.desideriodibarbiana.com

www.labbarrato.com

En breve tendremos también la web de la Fundación “Quarto Nodo”.

 

Matteo De Lorenzo – participante SLP-cf. La experiencia de Ciampacavallo: orientada al Campo freudiano

En 2018 fui invitado a organizar el trabajo del équipe de una Asociación “histórica” de Roma –Ciampacavallo – que se ocupa de las discapacidades intelectuales y del comportamiento, en particular de sujetos psicóticos y autistas graves, expulsados de todos los centros “tradicionales”; se trata de jóvenes y adultos crónicos e “intratables”.

Puse de inmediato, como condición, poder utilizar la orientación del psicoanálisis de Freud y Lacan, en especial las contribuciones sobre la Pratique en équipe y Pratique à plusieurs. La Asociación autorizó formalmente esta orientación, adoptándola.

En el plazo de pocos meses se produjo una rápida sucesión de acontecimientos que me permitieron fundar Casa Ciampa, un segundo centro de día de la Asociación que ha sido acreditado por la Región de Lacio y cuyos documentos oficiales hacen referencia al Campo freudiano y al psicoanálisis aplicado. Es decir, la “metodología” oficial, aprobada por la Región de Lacio y por el Ayuntamiento de Roma es la Pratique à plusieurs. Creo que éste ha sido un caso único en Italia.

En 2019 fui elegido presidente de la Asociación. Desde 2019 hemos ganado numerosos proyectos públicos y cambiado nuestro modo cotidiano de practicar, orientándonos en el psicoanálisis.

La Asociación no es pequeña, tiene más de 1.200 socios y se ocupa con regularidad de casi 700 personas con discapacidades varias, de las cuales, casi 400 tienen psicosis y/o autismo. La Asociación tiene dos sedes, dispone de numerosos espacios de trabajo, dos gimnasios y una granja social con diversos animales y aproximadamente 20 caballos. Las personas que frecuentan Ciampacavallo se implican progresivamente en las tareas cotidianas, que se articula en grupos de trabajo y en ateliers clínicos. Organizamos con regularidad excursiones, fines de semana y estancias, al igual que acontecimientos culturales, deportivos y artísticos.

El équipe está compuesto por unas 30 personas: psicólogos, educadores, trabajadores sociales, agrónomos, artesanos, instructores de equitación. Se convocan diversas reuniones clínicas semanales y algunos encuentros de supervisión mensual. La formación del équipe se centra en el psicoanálisis del Campo Freudiano y sobre los textos de diversos autores (en particular Di Ciaccia, Baio, Egge, Stevens, De Hallex, Zenoni, Laurent; obviamente Freud, Lacan y J.A. Miller). Acogemos también a internos de las Facultades de Psicología y alumnos del Instituto Freudiano de Roma.

En 2023 he sido elegido para un segundo mandato como presidente. Mi posición de “al menos uno” mantiene firme el timón, en la dirección del psicoanálisis, para esta gran asociación. Mi función sirve también para “sostener la estabilidad” con el Otro social y mantener en movimiento los discursos dentro de la institución.

El tema general de la inclusión social ha sido repensado (y por tanto practicado) como condición unida a la clínica del uno-por-uno y se fundamenta en una posible clínica del sujeto, incluso –y sobre todo- cuando del sujeto no “parece” haber rastro (por ejemplo cuando el autismo está “muy cerrado”).

Desde hace unos tres años nos coordinamos con otros dos colegas (Manuele Cicuti y Emanuele Tacchia, participantes SLP-Cf) que dirigen instituciones cerca de Roma, en un trabajo inter-institucional para la Sección Clínica, coordinado por Antonio Di Ciaccia. Se trata de un grupo de estudio, con frecuencia mensual, en el que participan cada vez unos 100 alumnos del Instituto freudiano de Roma y de Milán y en el que, por turno, cada una de las tres instituciones presenta un caso que discuten los tres équipes con el comentario de Antonio Di Ciaccia.

En los últimos meses, la Fundación propietaria de nuestro terreno y de la que somos inquilinos, ha decidido vender la tierra a un particular. Hemos estado muy preocupados por ello, señalando el problema a las Instituciones y poniendo en marcha una campaña mediática para “salvar Ciampacavallo”. La petición que hemos lanzado ha logrado casi 30.000 firmas en 15 días. La respuesta pública y la resonancia mediática es importante, hemos sido visitados en nuestra sede por muchos políticos importantes: un vice ministro, diversos asesores regionales y comunales, muchos funcionarios y algunos periodistas; han salido artículos sobre publicaciones impresas (La Repubblica, Corriere, etc.) y digitales, servicios del TG regional y en diferentes radios: todos los interlocutores públicos están ofreciendo ayuda y ha emergido la clara intención de “salvar Ciampacavallo” que por fin es considerada formalmente una Asociación “de utilidad pública” de indudable valor social.

 

En la NLS. Daniel Roy

Varios colegas en al NLS trabajan con los llamados autistas; Daniel Roy se pondrá en contacto con ellos.

Por el momento, lo que destaca es la renovada creación de Space2be en Irlanda por Cecilia Saviotti y su pequeño equipo; además, hay colegas de TEADIR que la acompañan y la apoyan.

Cecilia ha podido obtener apoyo financiero del Estado para su iniciativa.

 

 

Bruselas, 1 de julio de 2023

Jesús Sebastián, coordinador

jsebastianb@telefonica.net

Traducciones: Paloma Larena, Pilar Sánchez, Jesús Sebastián.

 

[1] Jacques-Alain Miller, lección del 23 de enero de 2008 del curso «La orientación lacaniana. Todo el mundo es loco», PAIDOS, Buenos Aires 2015, pág. 143.
[2] https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA67-REC1/A67_2014_REC1-sp.pdf#page=35 La resolución ocupa desde el final de la página 35 a la 39.
[3] https://www.who.int/es/news-room/fact-sheets/detail/autism-spectrum-disorders
[4] https://www.who.int/es/publications/i/item/9789240031029
[5] https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA73/A73_R10-sp.pdf
[6] https://www.senat.fr/rap/r22-659/r22-659.html

Mental n°46 – Écologie lacanienne

Mental n°46 – Écologie lacanienne

Résumé :

Alors que la somme des savoirs s’accumule, que les preuves, les chiffres convergent pour dire l’urgence d’agir face à la nouvelle donne climatique et ses conséquences délétères, rien ne semble suffire à penser une action collective : Déni ? Cynisme ? Impossibilité de penser la disparition de l’espèce humaine, en une transposition à l’échelle collective de ce que Freud disait de l’impossibilité de penser sa propre mort ?

Comme analystes, nous sommes regardés à plus d’un titre par ce « point où nous en sommes » pour reprendre les mots de Lacan qui n’a pas manqué, tout au long de son enseignement, d’offrir des clefs pour ne pas reculer devant le réel de ce qui vient comme suite logique de l’alliance de la science et du capitalisme, de « la montée au zénith social de l’objet a » et de son envers : l’accumulation des déchets qui sont le signe tangible de toute civilisation, la pollution, l’angoisse du scientifique.

 Présentation :

Ce nouveau numéro de Mental s’attachera donc à mettre à jour ces moments-phares de l’enseignement de Lacan pour en extraire un savoir qui fasse boussole : plusieurs textes s’emploient à déplier un tel aggiornamento, d’autres constituent une clinique des nouveaux discours, des extrêmes-droites nationalistes qui détournent la question pour l’instrumentaliser aux nouveaux récits qui tentent d’ouvrir un savoir y faire affine à l’éthique lacanienne. Deux immenses intellectuels nous frayent également la voie : Bruno Latour qui offre ici les conclusions ouvertes d’une vie passée à saisir la façon de penser ce « nouveau régime climatique », et Éloi Laurent qui déconstruit et la croyance en l’économie comme science et l’idéologie de la croissance.

 

Points forts :

  • des textes d’orientation qui décryptent notre monde à la lumière du dernier enseignement de Lacan.
  • des commentaires des moments-phares de son enseignement où Lacan a avancé sur la question.
  • deux interviews exceptionnelles : un entretien avec Bruno Latour, donné peu avant sa disparition/ un entretien avec l’économiste Éloi Laurent qui décrypte le discours économique pour déconstruire l’idéologie de la croissance.
  • un aperçu clinique de la façon dont des psychanalystes accueillent dans l’urgence les sujets qui ont tout perdu après un épisode d’inondations dramatiques.
  • un aperçu de la façon dont l’art contemporain, la littérature et ses nouveaux récits s’emparent de la question du déchet, de l’extinction des espèces, de la question de la fin du monde.

 

SOMMAIRE

— Éditorial

Virginie Leblanc-Roïc, « Le réel déchaînement qui nous menace »

— « Avons-nous passé la ligne ? »

Éric Laurent, L’angoisse du savant et son symptôme écologique

Philippe La Sagna, Le climat et le divan vus de Suisse

Rodolphe Adam, Réflexions sur la fin du monde

Clotilde Leguil, Insondable toxicité de l’humanité

Geert Hoornaert, Ordres des ordures

Andrés Borderías, Le réel déchaîné

Jessica Tible, Le réel de la vie

Quentin Dumoulin, Le triomphe du déchet

— Rencontre avec Bruno Latour

« Nous sommes des squatteurs alors que nous pensions être des propriétaires »

— « Chacun s’endort sur le mol oreiller d’un ça n’est pas possible »

Gustavo Dessal, Changement climatique et immuabilité du discours

Laurent Dumoulin, Identiterre

Thomas Roïc, Se penser mortel et disparaître

Sacha Wilkin, Entre utopie et cynisme : une pragmatique de la pulsion de mort

Pierre Sidon, Que veut l’homme ?

Josep Maria Panés, Sur le changement climatique : le moment de conclure ?

Luc Garcia, Les éhontés honteux de l’écologie

Roger Litten, Le moment d’agir

— Cachez ces déchets que je ne saurais voir

Guy Briole, La dignité du déchet

Françoise Denan, Le déchet à l’envers du capitalisme

Sophie Lecocq-Simon, Malaise et déchet dans la civilisation

Indira Béraud, Déchets et recyclage, d’Arman au Nest Collective

— Événement clinique : climat et trauma

Patricia Bosquin-Caroz, Nouvelles modalités d’effraction traumatique : du monde à l’im-monde

Anne Chaumont, Même le pire n’est pas certain !

Nadine Page, Flèche

Jean-Philippe Cornet, Du trou au bord

Geert Hoornaert, Flèche

Simon Darat, Oubliée

Yves Vanderveken, Flèche

Christophe Morrone, Le chaînon manquant

Monique Kusnierek, Flèche

Monique Kusnierek, Pour conclure

— Rencontre avec Éloi Laurent

« Ce que nous devons absolument préserver, c’est l’hospitalité de notre planète »

— Nouveaux récits

Carolina Koretzky, Dans la forêt, ou la nécessité d’une nouvelle narrativité du désastre

Antonio Di Ciaccia, Laudato si

Claude Parchliniak, Biophonies

Clémence Coconnier, Des épouvantails, des encantados et un oiseau vorace

Giuliana Zani, À propos du temps et de l’eau

Congrès PIPOL 11

Congrès PIPOL 11

Congrès européen de Psychanalyse

Bruxelles – 1 et 2 juillet 2023

Clinique et critique du patriarcat

Présentation

Le retour du patriarcat

Le thème du patriarcat, s’il était devenu désuet, revient aujourd’hui en force et serait même tenu pour responsable du malaise contemporain. Il a émergé dans les studies qui nous viennent des universités américaines et les médias s’en font l’écho. Mais il s’entend aussi dans le discours des analysants. C’est à partir de cet angle clinique que nous aborderons cette question pour l’élargir aux enjeux sociétaux actuels.

Considéré comme un système social, culturel et économique construit pour la domination et l’exploitation des femmes par les hommes, des minorités de race, de classe ou de genre par la majorité blanche, colonialiste, bourgeoise et hétéronormée, le patriarcat rassemble contre lui les luttes féministes, les idéologies dites woke, et l’activisme de la communauté LGBTQIA+.

La psychanalyse a, depuis son invention par Freud, participé à la remise en cause de l’ordre patriarcal. Aujourd’hui, paradoxalement, elle serait accusée d’être complice de son maintien en plaçant le père au centre de la subjectivité humaine. Lacan l’avait noté en 1971 – c’est alors la seconde vague du féminisme – l’Œdipe, « soi-disant, […] instaure la primauté du père, qui serait une espèce de reflet patriarcal »[1].

La carence du père

Pourtant, Freud, dès L’interprétation du rêve, indique que la potestas du père est « tombée en désuétude »[2].. Et Lacan, déjà dans « Les complexes familiaux », rapporte au déclin du père, dont la personnalité est « toujours carente […], absente, humiliée, divisée ou postiche »[3]., l’apparition même de la psychanalyse.

La figure du père tout-puissant, jaloux et jouisseur, qui garde pour lui toutes les femmes, ne se rencontre qu’au niveau du mythe, celui que Freud a inventé avec Totem et tabou[4]., un père mort qui plus est, tué par ses fils. Ceux-ci ne pourront désormais plus transmettre qu’un péché et la vénération du totem pour y localiser la toute-puissance du père mort. Freud a vu là l’origine de la religion et de la figure d’un Dieu éternel, Dieu le père[5]..

Lacan a maintenu cette faute fondamentale du père tout au long de son enseignement, car c’est seulement à cette condition qu’il peut limiter et civiliser la jouissance pour donner accès au désir, soit transmettre la castration. Claude Lévi-Strauss, en décryptant les structures élémentaires de la parenté, a formalisé ce que Freud avait découvert avec l’Œdipe comme vecteur de la loi fondamentale et universelle de l’interdit de l’inceste.

Le déclin du père a été élaboré de différentes façons par Lacan au cours de son enseignement. Du défaut de puissance liée à l’imago, il a été réduit à un signifiant, le Nom-du-Père. Si ce dernier fut d’abord garant de l’ordre symbolique, il a pris ensuite statut de fiction, de semblant faisant bouchon au trou du symbolique, pour enfin être pluralisé en devenant une pure fonction logique, celle de l’exception.

Les maladies du père

À l’heure du discours de la science et du capitalisme, alors qu’il est débordé par les objets de consommation qui saturent le manque et entravent la castration, que peut-on exiger du père ? Comment peut-il encore nous « é-pater »[6].? En transmettant, dira Lacan, dans un « juste non-dit »[7]., la façon dont il se débrouille avec la jouissance dans le lien à son partenaire. Cette version du père, répondant à ce qu’il n’y a pas de rapport écrit entre les sexes, est toujours symptomatique.

C’est ainsi que l’Œdipe ne donne accès à aucune normalité, mais produit plutôt des névroses. Ce sont les maladies du père, phobie, hystérie, névrose obsessionnelle, avec leurs litanies de symptômes. Et si un père se prend pour le père, celui qui a une règle pour tout, sans faille, s’il veut s’égaler au Nom, servant un idéal universel et désincarné, il bascule dans l’imposture en excluant « le Nom-du-Père de sa position dans le signifiant »[8]., c’est alors sa forclusion.

L’en-deçà du symbolique

La carence civilisatrice que porte sur lui le père, sa propre castration, et qu’il transmet comme manque, est donc fondamentale. Mais si elle est rejetée, si elle est refusée, ou déniée, alors la puissance du père peut faire retour par la violence, dans un en-deçà du symbolique. Car il y a aussi « les péchés du patriarcat »[9].. Évoquons le masculinisme, le harcèlement, les abus sexuels, ou encore les féminicides. Ils confinent au père branché sur la fixité de sa jouissance, qui traverse la barrière de la pudeur pour rejoindre le réel insupportable[10]..

Au niveau sociétal, les réactions au déclin du père se font également de plus en plus dures. Des courants religieux se radicalisent. Les droits des femmes sont bafoués dans certaines contrées d’Islam. Mais dans nos sociétés occidentales aussi, on refuse par exemple, au nom de la religion, l’avortement à des femmes violées, ou on abolit ce droit acquis depuis près de cinquante ans dans « la plus grande démocratie du monde ».

Des dirigeants populistes, aux allures patriarcales, en remettent sur la férocité du surmoi, tout en se situant eux-mêmes hors la loi, et mettent les démocraties en danger dans leurs fondements mêmes. Certains autocrates, nostalgiques d’empires perdus, n’hésitent pas à entraîner des pays dans une guerre, provoquant mort, exode et désolation.

Ségrégation généralisée

Lacan, en 1968 déjà, prédisait que « la trace, la cicatrice de l’évaporation du père […] [produit] une ségrégation ramifiée, renforcée, se recoupant à tous les niveaux, qui ne fait que multiplier les barrières.[11].» Le combat, légitime, mené contre les injustices liées à la race, au genre ou à la situation sociale, est habité par un paradoxe. S’il se veut inclusif, force est de constater qu’il y a « un point de rebroussement »[12]. Les discours, au nom du bien, prennent une tournure véhémente et intolérante, sans dialectique possible. Une véritable police du langage se met en place par laquelle tout le monde surveille tout le monde et chacun crie au scandale dès qu’un propos est jugé ne pas correspondre aux normes arbitrairement décidées par des groupes autoproclamés.

L’évaporation du père, sa pulvérisation selon une expression de J.-A. Miller, au-delà de sa pluralisation, produit autant de signifiants identitaires qui font communautés et tentent de s’imposer à toutes les autres. La lutte contre le patriarcat qui pourrait rassembler provoque au contraire la ségrégation.

Que peut la psychanalyse ?

À l’heure où les discours idéologiques s’affrontent, J.-A. Miller fait remarquer qu’il s’agit de ne pas oublier la souffrance que la déliquescence de l’ordre symbolique peut provoquer, pour chaque sujet, un par un[13]. Et si, comme il l’indiquait, il est difficile de débattre avec un désir – par exemple de trans-identité car à ce niveau, personne n’a tort ni raison −, c’est à partir de la clinique que la psychanalyse peut agir. De quoi le patriarcat est-il le nom, pour chacun, singulièrement ? Qu’est-ce qui fait trou, traumatisme pour un sujet ? Comment cela inscrit-il un programme de jouissance qui lui est singulier et extime en même temps ? Comment un sujet bricole-t-il un symptôme, quel nouage peut-il construire, qui lui permette de répondre du réel ?

Pour pouvoir être à la hauteur de l’adresse qui lui est faite, le psychanalyste, le praticien, qu’il travaille en cabinet ou en institution, doit se faire objet « étonnamment versatile, disponible et multi-fonctionnel […], ne rien vouloir a priori pour le bien de l’autre, être sans préjugé quant au bon usage qui peut être fait de lui […]. Il faut pour cela qu’il ait cultivé sa docilité jusqu’à savoir prendre dans le sujet tout-venant la place d’où il peut agir ».[14] Ce sera le pari du congrès PIPOL 11, portant sur La clinique et la critique du patriarcat.

Guy Poblome
Directeur du congrès PIPOL 11
EuroFédération de Psychanalyse


[1] Lacan J., Le Séminaire, livre XVIII, D’un discours qui ne serait pas du semblant, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2006, p. 173

[2] Freud S., L’interprétation du rêve, traduction par Jean-Pierre Lefebvre, Paris, Seuil, 2010, p. 298.

[3] Lacan J., « Les complexes familiaux », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 61.

[4] Freud S., Totem et tabou, traduction par Dominique Tassel, Paris, Points, 2010.

[5] Cf. ibid., p. 269-270.

[6] Lacan J., Le Séminaire, livre XIX, …ou pire, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2011, p. 208.

[7] Lacan J., Le Séminaire, livre XXII, « R.S.I. », leçon du 21 janvier 1975, Ornicar ?, n°3, mai 1975, p. 108.

[8] Lacan J., « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 579.

[9] Miller J.-A., « Conversation d’actualité avec l’école espagnole du Champ freudien, 2 mai 2021 (I) », La Cause du désir, n°108, juillet 2021, p. 54.

[10] Cf. Miller J.A., « Nous n’en pouvons plus du père ! », La Règle du jeu, disponible sur internet.

[11] Lacan J., « Note sur le père », La Cause du désir, n°89, mars 2015, p. 8.

[12] Miller J.-A., « Conversation d’actualité… », op. cit., p. 54.

[13] Cf. ibid.

[14] Miller J.-A., « Les contre-indications au traitement psychanalytique », Mental, n°5, juillet 1998, p. 14.