Mental n°48 – L’impuissance des pères

Mental n°48 – L’impuissance des pères

Résumé :

Ce nouveau numéro de Mental explore les multiples résonances de la figure du père aujourd’hui, pour montrer l’usage qu’en font au quotidien les analysantes et analysants qui inventent dans le dispositif analytique une manière de se servir de leur version du père.

Présentation :

Où sont les pères ? C’est la question qui court sur toutes les lèvres ces derniers mois, des plateaux de télévision consacrés au proliférant thème de la parentalité aux discours psychologisants, politiques ou sociologiques visant à expliquer les récentes émeutes dans les quartiers populaires : Les pères des quartiers difficiles sont des adultes défaillants. Les pairs sont tout puissants et les pères trop absents. Il n’y a plus de pères, ne subsistent que des papas. Surgit alors la ribambelle des pères dits « démissionnaires », ceux qui sont « écrasés par leur travail », les pères « humiliés », les « laxistes », les papas « poules » ou ceux qui font « copain-copain ».

À l’autre bout de l’échiquier, se tiennent pourtant les pères « toxiques », les pères « sévères », « abusifs » et « violents », tous les tenants d’un système qui reposerait sur la domination des hommes, du père au maître, condensé dans ce signifiant qui marque notre époque et désigne son insupportable, le patriarcat. Sans oublier ses pires incarnations, avatars grimaçants de petits pères des peuples qui se dressent avec leurs gesticulations à la tête de plus en plus de nations aujourd’hui.

Comment saisir un tel paradoxe ? Ce père dont on avait, comme Dieu, prédit la mort, serait-il un phénix ne cessant de renaître de ses cendres ? Ou faut-il voir dans ce saut d’un extrême à l’autre, du pas assez au trop de père, les deux faces d’une même médaille où la figure paternelle serait rendue d’autant plus consistante qu’on ne cesserait de la vilipender ?

Ce sont ces questions que nous avons mis au travail dans ce nouveau numéro, orientés par une lecture de notre époque dont la langue bruisse dans nos institutions et entre les murs de nos cabinets, et par le tout dernier enseignement de Lacan, au-delà du père freudien, et dans lequel le père devient un signifiant quelconque qui peut contribuer à orienter sa vie.

Points forts :

  • Des morceaux choisis du dernier congrès européen de l’Eurofédération de psychanalyse, Pipol XI, « Clinique et critique du patriarcat »résonances de la figure du père dans la culture et la civilisation, et présentations cliniques sur la question de l’usage du père par des praticiens exerçant dans toute l’Europe.
  • Des textes d’analystes sur le tout dernier enseignement de Lacan et la façon dont il dépassa la version freudienne du père symbolique pour montrer son usage au-delà de l’Œdipe, sans céder pour autant sur la nécessité de faire lien autrement qu’avec la référence au père universel.
  • Deux entretiens avec deux grands intellectuels, l’ethnologue Pierre Lemonnier, sur les multiples valences des rituels d’initiation des garçons par des figures paternelles chez les Baruya, en Papouasie-Nouvelle Guinée. Et la romancière Gwenaëlle Aubry, qui n’a de cesse de dépasser le récit autobiographique et la marque du père pour montrer la possibilité d’accueillir l’autre en soi.
  • Une rubrique consacrée aux derniers ouvrages théoriques et littéraires sur la question, ainsi que sur l’écho du thème dans la culture.

 

SOMMAIRE

Éditorial

 Virginie Leblanc-Roïc, Où sont les pères ?

 Clinique et critique du patriarcat :

 Jacques-Alain Miller, Le père devenu vapeur

Guy Briole, Se réinventer

Guy Poblome, « Rejoindre à son horizon la subjectivité de son époque »

Christiane Alberti, Résonances de la critique du patriarcat outre-Atlantique

Éric Laurent, Le père, contingent ou nécessaire ?

Clotilde Leguil, Patriarcat et énigme de la soumission

Gérard Wajcman, Du père au father

Camilo Ramírez, Les nouveaux rêves de réveil absolu

Olena Samoilova, Sans bénédiction

Chahla Chafiq, Religieux, politique et patriarcat : l’exemple iranien

 Usages et mésusages contemporains du père :

Céline Poblome-Aulit, De l’obscure autorité à l’escapade

Thomas Van Rumst, Ce qui reste

Dalila Arpin, Félix m’a adopté

Araceli Teixidó, Le patriarcat à la place des mots manquants

Isabelle Orrado, Le regard du père,

Matteo De Lorenzo, Il fait le fou !

Xavier Gommichon, Un pédagogue hors pair

 Rencontre avec Pierre Lemonnier :

 La fabrique des pères

 É-pater :

 Laurent Dupont, Le géniteur, le père, et l’é-pater

Dominique Laurent, La contingence des exceptions

Maurizio Mazzotti, Exceptions délimitantes

Jacqueline Dhéret, La solitude du signifiant-maître

Alexandre Stevens, La position du plus-un

Jean-Claude Encalado, La place du père dans le droit civil

 Le père en réson :

 Aurélie Pfauwadel, Féminisme et « patriarcat » des frères

Amelia Barbui, L’Italie, bouillon de culture naturelle pour un totalitarisme fluide

Francesca Biagi-Chai, Ce que la psychanalyse enseigne sur les féminicides

Jocelyne Huguet Manoukian, Quand le Père Noël fait symptôme

Philippe Lacadée, Non de dieu, papaoutai

  Rencontre avec Gwenaëlle Aubry :

 « La tribu de l’enfance fait confiance à la langue »

 Mi-lire :

Virginie Leblanc-Roïc, Constance Debré, tout contre le nom du père

Mercedes de Francisco, Les « inclinations » du père

Sophie Charles, Gérard Garouste ou refuser l’héritage des pères

Clémence Coconnier, « Tuer des lions »

Dominique Grimbert, Lucia Joyce, folle fille de son père, d’Eugène Durif

Tetiana Tsvelodub, Joyeux anniversaire, Papa !

Christina Simandirakis, Mes veines sur le côté

Mental n°47 – Les maladies de la médecine

Mental n°47 – Les maladies de la médecine

Résumé :

« La disparition du soin » : c’est ainsi que le professeur Didier Sicard, ancien professeur de médecine ayant  présidé le Comité National d’Éthique ainsi qu’une commission chargée de réfléchir sur la fin de vie, a nommé dans l’entretien qu’il nous a accordé le réel auquel la médecine et ses praticiens ont affaire : soit la façon dont le management, les réductions budgétaires et l’abandon de la clinique au profit d’une croyance de plus en plus marquée dans le biologisme le plus obtus (partagée par les médecins comme par les patients) ont pour conséquence le délitement de l’accueil des malades.

À telle enseigne que c’est au chevet de la médecine elle-même, et de celles et ceux qui l’incarnent au quotidien, qu’il semble urgent de se pencher.

 Présentation :

« Qui témoigne pour le témoin ? [1] », s’interrogeait Paul Celan hanté par la Shoah. Qui, pour soigner les maladies de la médecine et de ses praticiens ? Et est-ce vraiment la place, sinon la fonction de celles et ceux qui exercent la psychanalyse ?

C’est toute l’actualité de cette question qui fit l’objet, en 1966, d’une table ronde sur « La place la psychanalyse dans la médecine ». Il est urgent de s’enseigner aujourd’hui de ce que Jacques Lacan y pointa avec tant d’acuité. D’abord en dévoilant à quel point la médecine est entrée dans « sa phase scientifique [2] », confrontant ses praticiens à la question de leur « productivité [3] », « requis dans la fonction du savant physiologiste ». Ensuite en interrogeant la brûlante question de la demande du patient et de son empan : « Où est la limite où le médecin doit agir et à quoi doit-il répondre [1] ? » Comment peut-il, de nos jours, résister à ce tiraillement qui vire parfois à l’écartèlement entre l’attente d’efficacité de patients de plus en plus informés, d’une part, et l’exigence de rentabilité économique, d’autre part ? Quand ce n’est pas purement et simplement la tentation de se laisser emporter par les sirènes d’une médecine bornée à ses preuves, ses résultats biologiques, jusqu’à sa plus extrême réduction organique ou neurologique ?

Ce numéro s’attachera à montrer combien la psychanalyse a plus que jamais sa place dans la pratique de la médecine, non en position de savoir surplombant, mais bien en ce que l’analyste, qui sait le poids des mots et leurs effets physiques peut contribuer de bien des façons et dans bien des lieux d’exercice à garantir la préservation d’un écart, qui se réduit parfois à d’humbles interstices où venir loger des mots qui portent, dans leur percussion toujours singulière, mais vibrant pour chaque un de l’impossible qui nous échoit d’être parlants, et qu’il s’agit de supporter.

[1] Ibid., p. 20.

[1] Libre traduction d’un vers de Paul Celan par Yannick Haenel placée à l’ouverture de son roman, Jan Karski, Paris, Gallimard, 2009.

[2] Lacan J., Le Bloc-notes de la psychanalyse, n°7, 1987, p. 19, publié initialement dans Les Cahiers du Collège de médecine, no 12, 1966.

[3] Ibid., p. 27.

 

Points forts :

  • des articles de médecins et praticiens de la psychanalyse qui réfléchissent aux conditions d’exercice de la clinique médicale aujourd’hui à l’heure des plus hautes avancées technologiques dans la pratique médicale et du phénomène de dépathologisation dans le monde du soin.
  • des textes d’analystes et sur les récents débats sur la fin de vie, le droit à mourir dans la dignité, ainsi que l’euthanasie pour souffrances psychiques.
  • des interviews de deux grands spécialistes, Didier Sicard, professeur de médecine, ancien président du Comité National Consultatif d’Éthique, et de Stéphane Velut, neurochirurgien et auteur de nombreux ouvrages sur la question du management appliqué au monde de la médecine.
  • Une rubrique consacrée aux derniers ouvrages théoriques et littéraires sur la question, ainsi que sur les dernières parutions concernant le thème dans notre champ

 

SOMMAIRE

– Éditorial

Virginie Leblanc-Roïc,  Malades malgré eux

– Ce qui s’entend dans ce qui se voit

François Leguil, Clinique médicale/Clinique psychanalytique

Catherine Lacaze-Paule, In Silico : le corps pris dans l’imagerie médicale

Elise Etchamendy, La coupure digne

Xavier Leguil, Les maladies de la clinique

– Rencontre avec Didier Sicard

« Plus on parle du soin, plus il disparaît »

– Du refus de savoir au transfert incarné

Guy Briole, Déclin d’un homme de prestige

Sarah Benisty, Médecine et psychanalyse. L’orientation lacanienne hier et aujourd’hui

Laura Vigué, Retard diagnostique et temps de savoir

Emmanuelle Borgnis-Desbordes, S’autoriser, en médecine

– Demande ou désir de mort

François Ansermet, Une mort prescrite

Geert Hoornaert, Euthanasie pour souffrance psychique insupportable

Caroline Doucet, Le vivant, un tournant dans la fonction du médecin

Georges Jovelet, Mourir au xxie siècle. Place du suicide et de ses équivalents chez la personne âgée.

Cyrus Saint Amand Poliakoff, « The pleasure-dome »

– Urgences chiffrées

Marie Laurent, Les maladies de l’hôpital

Cécile El Maghrabi Garrido, Jouir d’un droit n’est pas chose aisée

Araceli Teixidó, La violence contre les médecins : un symptôme de la médecine

Roberto Cavasola, Les ratages de la psychiatrie contemporaine

Agathe Sultan, Politique psy : MonPsy et l’âne à liste

– Rencontre avec Stéphane Velut

La médecine face au parasite d’une nouvelle langue

– Lingua Administratus Imperi

Vanessa Sureau, L’éducation thérapeutique du patient : les enjeux d’une démédicalisation du soin

Patricia Loubet, La dépathologisation dans tous ses états

Pierre Ludovic Lavoine, La psychiatrie et « Mister Google »

Marion Evin, Zone de guerre

– Mi-lire

Ariane Chottin, « Chérissez votre propre désir ». A propos de Mental et Professeur Yamamoto part à la retraite, de Kazuhiro Soda

Marie-Christine Bruyère, Fou c’est le bon mot mais uniquement au singulier

Philippe Lacadée, « Guérir » par l’invention d’une écriture permettant «un singulier bonheur»

Dominique Corpelet, Lecture de Neurologie versus psychanalyse, de Hervé Castanet

Sylvie Berkane Goumet, Les nouveaux guérisseurs

Mauricio Diament, S’orienter avec les Premiers écrits de Lacan

Rapporto dell’Osservatorio sull’Autismo de l’Eurofederazione de Psicoanalisi.

Rapporto dell’Osservatorio sull’Autismo de l’Eurofederazione de Psicoanalisi.

Rapporto dell’Osservatorio sull’Autismo de l’Eurofederazione de Psicoanalisi.

Segnalo alcune notizia e novità di cui abbiamo preso atto in questi primi mesi di attività dell’Osservatorio sull’Autismo, comprese quelle fornite dalle quattro Scuole dell’Eurofederazione.

All’ONU

Con il slogan “Per un mondo neuro-inclusivo per tutti” l’ONU ha celebrato quest’anno, domenica 2 aprile, la Giornata mondiale della sensibilizzazione sull’autismo.

Sul sito web sottolinea i notevoli progressi raggiunti negli ultimi anni, nella consapevolezza e nell’accettazione dell’autismo, grazie al contributo di molti difensori delle persone con autismo e accoglie con favore il fatto che professionisti sanitari, ricercatori e accademici in molti paesi abbiano incorporato il paradigma della neurodiversità nel loro lavoro.

Ripercorrendo la celebrazione, il testo rileva che quest’anno la Giornata mondiale di sensibilizzazione sull’autismo è stata dedicata a “evidenziare il contributo che le persone con autismo danno al mondo nella casa, al lavoro, nelle arti e elaborazione delle politiche”.

Sottolinea inoltre che “l’idea di curare le persone con autismo” è stata sostituita da un lavoro incentrato sulla “loro accettazione, sostegno, inclusione e difesa dei loro diritti”, e ha significato un grande cambiamento per tutte le persone con autismo e per popolazione generale.

Colpisce molto, nel testo di questa organizzazione mondiale, la coesistenza di un desiderio di normalizzazione della vita delle persone con autismo con il termine neuroinclusione presente nel motto stesso con cui si celebra la Giornata. Tale termine, al di là della medicalizzazione che implica, e cioè una forzatura, anche una sottomissione della concezione dell’attività umana a ciò che introduce l’accoppiamento del prefisso neuro al termine inclusion Il neuro è “la forma che assume la cifra quando prende il sopravvento dello psichico”[1].

Il neuro è “la forma che assume la cifra quando prende il sopravvento dello psichico” . Questo argomento potrebbe benissimo portare ad una riflessione sugli effetti sulla soggettività delle persone con autismo, ma anche sulla popolazione in generale, di questa promozione del paradigma della neurodiversità, come discorso unico e assoluto sulla diversità delle condizioni soggettive che vanno sotto il nome di autismo.

 

Presso l’OMS

Nel 2014, la 67a Assemblea Mondiale della Sanità ha adottato la risoluzione intitolata Misure complete e coordinate per gestire i disturbi dello spettro autistico[2] , sollecitando l’Organizzazione Mondiale della Sanità (OMS) a collaborare con gli Stati membri e le agenzie partner nel rafforzare le loro capacità di affrontare i disturbi dello spettro autistico e altre questioni legate allo sviluppo.

Il 29 marzo 2023 l’OMS pubblica un breve documento dal titolo Autismo[3] , che sintetizza la sua posizione e che fa parte delle risposte che tale organismo ha dato negli anni rispetto a questo tema.

Il documento fa riferimento alla concezione dell’autismo in quanto tale, all’Epidemiologia, alle Cause, alla Valutazione e Cura, ai Diritti umani.

Sostiene che i disturbi dello spettro autistico (ASD) sono un gruppo di diverse condizioni legate allo sviluppo del cervello, collocando l’autismo insieme ad altre disabilità dello sviluppo. E sottolinea che esistono prove scientifiche sull’esistenza di molteplici fattori, anche genetici e ambientali, che rendono più probabile che un bambino possa avere l’autismo.

Sottolinea le esigenze che questo disordine impone alle famiglie, sottolineando l’importanza del sostegno da parte delle pubbliche amministrazioni.

Si scopre che le persone con autismo hanno spesso condizioni di comorbidità, come epilessia, depressione, ansia e TDAH, e comportamenti problematici, come disturbi del sonno e autolesionismo. Verificare che ciò accada, niente di più.

Egli stima che, in tutto il mondo, un bambino su 100 sia affetto da autismo, sottolineando che alcuni studi affidabili hanno riportato numeri più alti.

Una volta diagnosticato l’autismo, sottolinea, è importante che al bambino e alla sua famiglia vengano offerte informazioni, servizi pertinenti, specialisti e aiuti pratici in base alle loro esigenze e preferenze. Salviamo qui questo riferimento alle preferenze quando si affrontano i servizi e gli specialisti con cui vogliono essere curati. Tuttavia, insiste sul fatto che solo gli interventi psicosociali precoci basati sull’evidenza, possono fornire risultati.

Si raccomanda di includere il monitoraggio dello sviluppo infantile nei programmi di assistenza sanitaria per madri e bambini e di contemplare servizi sanitari integrati e accessibili per affrontare i complessi problemi di salute che le persone con autismo possono presentare. Anche la collaborazione tra il settore sanitario e altri settori, come quelli legati all’istruzione, al lavoro e all’assistenza sociale.

Sottolinea la garanzia del diritto a godere del massimo livello possibile di salute fisica e mentale, della non discriminazione e delle pari opportunità.

In relazione alle indicazioni della 67ª Assemblea Mondiale della Sanità del 2014, sottolinea che l’OMS e i suoi partner hanno concentrato i loro sforzi, tra le altre azioni, nell’orientare i paesi su politiche e piani d’azione che affrontino l’autismo nel quadro più generale della salute, salute mentali e cerebrali, e disabilità; nel rafforzare la capacità del personale sanitario e nel promuovere standard ottimali per la sua salute e il suo benessere; e nella promozione di ambienti favorevoli e inclusivi per le persone con autismo e altre disabilità dello sviluppo. Anche in misure di sostegno per i loro badante.

Il documento fa inoltre riferimento al Piano d’azione globale sulla salute mentale 2013-2030[4], che prosegue il precedente Piano 2013-2020, in cui invita i paesi ad affrontare le carenze nella diagnosi precoce, nella cura, nel trattamento e nella riabilitazione dei disturbi mentali, delle disabilità psicosociali e dei disturbi dello sviluppo neurologico, compreso l’autismo.

Allo stesso modo, considera l’inclusione dell’autismo tra i disturbi mentali e dello sviluppo neurologico di cui alla Risoluzione WHA73.10 dell’Assemblea Mondiale della Sanità su “Azione globale contro l’epilessia e altri disturbi neurologici[5]e sollecita i paesi ad affrontare le esigenze sociali, economiche, educative e di inclusione dei persone affette da questi disturbi e le loro famiglie, nonché di migliorare la sorveglianza e la ricerca in materia.

In sintesi: Disturbi dello sviluppo del cervello, fattori genetici e ambientali, disabilità. Niente della soggettività e dell’habitat di parlêtre.

L’autismo situato tra disabilità e cervello e una preoccupazione centrata su:

1) l’erogazione di servizi alle persone colpite e alle loro famiglie, secondo un modello che privilegia l’approccio dalla sfera comunitaria, nei servizi sanitari e in servizi specifici che assicurino metodi e pratiche basate sull’evidenza;

2) non discriminazione e pari opportunità in quanto popolazione vulnerabile e a rischio;

3) nel garantire i loro diritti e la loro piena inclusione nella vita sociale.

Tuttavia, una sfumatura, quando il documento fa riferimento agli interventi, è caduto l’epiteto “scientifico” che accompagnava l’evidenza. È vero che si sostiene quando si parla dell’evidenza in rapporto alla causa, ma proprio in questo campo la scienza deve muoversi con particolare prudenza nei confronti dell’evidenza. Un piccolo risultato?

 

Sull’autismo all’ECF. Eric Zuliani

CERA: Studio e Ricerca

Il Centro Studi e Ricerche sull’Autismo esiste e opera da sei anni. È nel 2017, su iniziativa di Jacques-Alain Miller, che la Scuola della Causa Freudiana crea il CERA, subito posto sotto un forte accento: non esiste già alcuna dottrina dell’autismo, né doxa, ma sì, sulla scia dell’insegnamento di Lacan, degli studi e delle ricerche dei suoi allievi, in particolare dei Lefort. Il CERA ha ripreso con rinnovato vigore gli studi e le ricerche sull’autismo, con un approccio clinico, ma anche politico. L’approccio clinico richiede di valutare caso per caso, collocando senza riserve il soggetto autistico nell’ambito del linguaggio e in relazione alla parola. Il CERA è anche una risposta politica perfettamente lacaniana agli attacchi alla pratica della psicoanalisi con gli autistici. Il CERA è un luogo dove, a partire dal lavoro delle persone autistiche, dei loro genitori e degli psicoanalisti, si possono tracciare nuovi percorsi per pensare all’accoglienza e al sostegno, ma anche all’accesso alla scuola, alla vita sociale, sotto la nuova enfasi dell’inclusione, in particolare. La sua efficacia – i suoi insegnamenti regolari, la sua Giornata biennale, le sue pubblicazioni – è riuscita a liberare l’autismo dalle dispute di specialisti ed esperti i cui obiettivi di dominio, che costituiscono il loro discorso, possono essere riassunti in: dare lezioni, con i loro correlati “apprendimento per tutti”. È d’altronde sulla questione dei metodi che il CERA si è posizionato per primo.

Gli ultimi due anni accademici hanno visto il rilancio post-Covid delle mattine didattiche del CERA. Due volte sette sessioni mattutine di 3 ore ciascuna, ovvero 14 mattine, ricche di prospettive, di ricerca e di insegnamento, secondo un modello che accoglie psicoanalisti, clinici, operatori sia nelle istituzioni che nelle cliniche, e genitori di bambini autistici. Queste mattinate sono seguite, in una formula mista, da una media di 200 persone, che non si limitano al pubblico francese, né a chi frequenta abitualmente le attività di ECF/ACF. Molti professionisti e operatori con persone autistiche testimoniano gli orientamenti clinici che ottengono da queste mattinate di insegnamento – dove praticamente non ce n’è. Il dialogo si basa sempre sulla testimonianza della persona autistica e sullo scambio con i genitori, senza essere dottrinale a priori – sebbene guidato dall’insegnamento di Lacan. A questo proposito, il CERA ha potuto trarre vantaggio dal pre/postface di J.-A. Miller nell’ultimo libro di J.-C. Maleval, La différence autistic, che ha permesso una prospettiva rinnovata nello studio e nella ricerca sull’autismo, alla quale Eric Laurent ha partecipato in modo significativo. Nel marzo 2022 si è tenuta la seconda giornata “nazionale” del CERA, dal titolo “Clinica e politica dell’autismo”, alla quale hanno partecipato più di 600 persone. È stato un evento ad alto livello di scambi. In una sequenza particolarmente notevole abbiamo visto un’ampia discussione, basata sulle testimonianze dei genitori, sulla questione dell’inclusione rispetto al reale dell’autismo.

Pubblicazioni

Questi ultimi due anni sono stati caratterizzati anche, dal punto di vista politico, dalla produzione, con il sostegno dell’ECF e del CERA, di un opuscolo scritto e coordinato da Jean-Claude Maleval, con Patrick Landman e François Leguil: « Psicoanalitico posizione contro il dogmatismo applicato all’autismo». Questo opuscolo fu una forte risposta all’ennesima campagna politica partigiana contro l’orientamento psicoanalitico nel campo dell’autismo. Ha raccolto numerose firme di eminenti specialisti dell’autismo. È stato distribuito a ciascun parlamentare. È stato anche oggetto di diversi incontri in Francia e Belgio ed è stato tradotto in spagnolo da Ivan Ruiz Acero – producendo altri opuscoli, come quello degli “Psicologi freudiani”: «Psicologi, il momento della scelta», critico e argomentato analisi del rapporto dell’Accademia di Medicina del 18 gennaio 2022.

Prospettive e vigilanza

Numerosi incontri all’interno del CERA danno spazio a persone del nostro campo ma anche esterne: Patrick Landman di STOP DSM, Bernard Golse, una figura importante della psichiatria pediatrica francese e Mireille Battut di La main à l’Oreille

Nel luglio 2023, a Cerisy si terrà un colloquio sull’autismo, Autismo/i: inclusione, tra normatività e diversità, organizzato da Patrick Landman e Mireille Battut. Parteciperanno membri della Scuola e dell’ACF.

Non c’è stato nessun altro “evento” politico che abbia richiesto un’azione alla quale il CERA si sarebbe associato o avrebbe dovuto prendere l’iniziativa con o senza la Scuola a seconda del contesto.

Tuttavia, va notato che in Francia è previsto un nuovo piano autismo. Il CERA dovrà rimanere vigile, in collaborazione con il Consiglio ECF, sulla base delle linee guida di questo nuovo piano.

Da notare anche la pubblicazione di una nota di sintesi del rapporto dell’Alto Consiglio per la Famiglia, i Bambini e gli Anziani (HCFEA) assegnato al 1er Ministro e adottato lo scorso marzo: “Quando i bambini sono cattivi”. Questo rapporto mette in guardia sull’aumento generale della prescrizione di farmaci psicotropi ai bambini. Questo rapporto ha catturato tutta la nostra attenzione perché è favorevole alla psicoanalisi.

Rapporto del Senato. Sylvie Berkane Goumet.

Sylvie Berkane ha inviato un suggerimento dell’ultima ora. Si tratta della pubblicazione di un rapporto della Commissione Affari Sociali del Senato sul trattamento dei disturbi dello sviluppo neurologico (NDD), datato 31 maggio, che fa specifico riferimento all’autismo[6].

Il rapporto fa riferimento all’intenzione del governo di attuare una nuova fase della strategia nazionale per l’autismo, considerata nel quadro dei disturbi dello sviluppo neurologico (NDD).

 

Nella ELP. Montserrat Puig

Nell’ELP è stato costituito un gruppo di lavoro in relazione alla funzione dell’Osservatorio con la partecipazione di membri dell’ELP e partner delle sue diverse sedi. L’obiettivo è quello di poter avere notizie di ciò che sta accadendo in relazione all’autismo a livello statale e di poter trasmettere informazioni e documentazione al Bureau e al Consiglio di amministrazione, che possano essere utilizzate per l’elaborazione della politica della Scuola . La lettura che viene fatta dell’autismo da parte delle cosiddette neuroscienze e che si impone come l’unica che merita di essere presa in considerazione, si pone come uno degli assi per pensare l’attuale politica della psicoanalisi nella nostra Scuola.

Numerosi membri dell’ELP e partner delle sue sedi, svolgono il loro lavoro in istituti per bambini, giovani e adulti con autismo, molti lavorano anche nei servizi pubblici di salute mentale o assistono soggetti con autismo o psicosi nei loro consulti. La partecipazione di questi colleghi al quadro istituzionale del nostro paese è importante.

Due le questioni da sottolineare a questo riguardo: da un lato, è in atto negli ultimi anni un ricambio generazionale di quei colleghi che, a causa della loro età, stanno lasciando le istituzioni in cui hanno sviluppato una lunga carriera professionale. Una questione che vale la pena affrontare.

D’altro canto, a livello delle politiche statali, tutto ciò che riguarda l’autismo è stato incorporato nel campo della disabilità, compresa l’educazione speciale. Da non trascurare anche la tendenza a inglobare la salute mentale nell’ambito della salute in generale, con una maggiore presenza dei servizi sanitari primari rispetto a quelli specifici di salute mentale; ciò ha conseguenze dirette sui profili professionali che si occupano di sofferenza mentale e sulle misure di intervento e sui trattamenti che vengono proposti.

Nell’agosto 2022, il Ministero degli Affari Sociali del Governo spagnolo, attraverso il Regio Decreto 670/2022, ha assegnato alla Confederazione Spagnola dell’Autismo la creazione di un centro specializzato sull’autismo, chiamato ad essere un riferimento nazionale per la formazione e la ricerca. Lo stesso Regio Decreto assegna inoltre la creazione di un “Centro spagnolo di accessibilità cognitiva” agli enti della Piattaforma Plena Inclusión España. Entrambe le entità sono due grandi piattaforme nel settore della disabilità.

Per noi non è stata una buona notizia perché molte delle trame che sostengono tale Regio Decreto implicano direttamente importanti ostacoli per la psicoanalisi. Ne elenco alcuni:

– La riduzione della diversità e complessità delle condizioni e delle situazioni dei soggetti compresi nella classe “spettro autistico”, alla condizione di disabilità. Cancellazione, quindi, della clinica e del soggetto.

– La posizione acritica ed interessata di fronte alla crescita assolutamente incredibile delle cifre che trattano sulla diagnosi di “spettro autistico”: “da un caso su 5.000 nati nel 1975, a uno su 100 oggi (Autism Europe, 2012)”.

– Riferimenti ai fondamenti “scientifici” del progetto, in frasi del tipo: “un centro che funga da nucleo per la diffusione delle migliori evidenze scientifiche” o “fare della conoscenza scientifica la base su cui promuovere politiche pubbliche efficaci, basato su prove razionali e analitiche e non su intuizioni o stereotipi”. Sappiamo cosa si nasconde dietro queste affermazioni che costituiscono, ormai da molti anni, l’alibi per attaccare ed escludere la psicoanalisi.

Questo Centro sui Disturbi dello Spettro Autistico è stato lanciato nel marzo di quest’anno sotto il nome di Centro Spagnolo sull’Autismo, si presenta come “Il primo centro in Spagna dedicato alla formazione, alla ricerca e alla divulgazione sull’autismo” e definisce l’autismo come “un condizione neurobiologica… una serie di condizioni che influenzano lo sviluppo neurologico”.

Infine, l’8 maggio è stata ufficialmente pubblicata la Legge 11/2023, di recepimento delle Direttive dell’Unione Europea, che rappresenta il passo definitivo per la permanenza e la stabilità di questo Centro, che è stato costituito anche come consulente del Regio Consiglio di Disabilità, e che è stato incaricato di coordinare la stesura del Piano d’Azione della Strategia Spagnola sui Disturbi dello Spettro Autistico.

Per noi non si tratta di competere con questo o altri enti per concessioni o sussidi statali, ma di vigilare sullo sviluppo di questo progetto, o di altri simili che potranno sorgere, affinché da essi l’esistenza e la presenza in lavoro quotidiano con persone autistiche, di diverse metodologie e approcci, compresi quelli orientati alla psicoanalisi, che si realizzano nel nostro Paese e in Europa. Il rischio maggiore è che questo centro serva da centro operativo contro il discorso psicoanalitico.

(Scritto da Jesús Sebastian)

 

Nella SLP Laura Storti

Laura Storti, presidente della SLP, riferisce di due istituzioni in Italia che sono riuscite, come dimostrano le relazioni inviate dai colleghi che le gestiscono, a collocare la psicoanalisi di orientamento lacaniano nella loro pratica istituzionale in una posizione molto buona e molto chiara. In entrambe le istituzioni si cerca anche di mantenere la propria posizione di fronte agli ostacoli che si presentano loro: in una attraverso un’azione rivolta all’opinione pubblica, ai media, ai politici e alle pubbliche amministrazioni, e nell’altra attraverso la ricerca e pubblicazione degli effetti ottenuti dal suo metodo di lavoro basato sulla pratique à plusieurs.

 

Manuele Cicuti. Partecipante SLP-cf . Antenna 00100 – Nazzano, provincia di Roma

Dal 2018 ho dato vita a un’istituzione residenziale per adolescenti e giovani adulti autistici o con psicosi grave, attualmente ospita 18 utenti in modalità residenziale ed altri ragazzi che vengono in modalità diurna. Insieme a Gregorio di Ciaccia, per la gestione di questa istituzione, abbiamo aperto una Fondazione che abbiamo chiamato ‘Quarto Nodo’. Prima della Fondazione avevo già aperto la cooperativa sociale ‘Il desiderio di Barbiana’, tutt’ora operante.

Abbiamo un equipe di lavoro di circa 40 operatori (educatori, psicologi, allievi dell’Istituto Freudiano o partecipanti alla SLP, terapisti, musicisti, operatori sociali), che ogni settimana cerchiamo di orientare a partire dalla clinica di Lacan e dalla pratique à plusieurs inventata da Antonio Di Ciaccia. Come rendere l’istituzione conforme alle esigenze della struttura dell’inconscio? Come rendere operativa la clinica di Lacan nel lavoro istituzionale? Ogni giorno cerchiamo di rispondere a queste domande ed abbiamo modo di imparare qualcosa sul funzionamento dell’inconscio grazie ai ragazzi con cui lavoriamo. Antonio Di Ciaccia è il nostro punto di riferimento per la clinica in istituzione.

Nel prossimo semestre apriremo come Fondazione ‘Quarto nodo’ una nuova struttura residenziale dedicata a bambini e adolescenti (età evolutiva), che ospiterà altri 18 utenti.

Dalla clinica al sociale e ritorno

Oltre all’Antenna 00100 abbiamo aperto alcuni progetti di inclusione sociale e lavorativa per i giovani adulti ospiti della nostra struttura residenziale e per altri giovani autistici che vivono nel territorio. Si tratta di un ristorante (“Farfood”), di un’azienda agricola e di un birrificio artigianale (“Labbarrato”). Avec la gestion de ces activités de travail, nous essayons de trouver des modalités d’accompagnement avec des jeunes autistes ou psychotiques pour s’intégrer dans le lien social et de travail, de trouver des “ateliers” qui s’adaptent aux besoins des “jeunes adultes”, que nous puissions les rendre alors pas seulement “assistés”, mais capables d’inventer leur propre solution pour s’insérer dans le lien social.

Politica e valutazione

Come è noto, in Italia come in altri Paesi dell’Europa vi sono delle ‘Linee guida’ (nello specifico la Linea Guida 21 dell’Istituto Superiore di Sanità) che orientano i professionisti rispetto ai trattamenti dell’autismo che sono ritenuti “validi” o “efficaci”, secondo il modello della evidence based medicine. Gli approcci ad orientamento psicoanalitico, in Italia, non vengono menzionati tra gli approcci ritenuti validi, ad essere precisi non vengono proprio menzionati (come non esistessero).

Sappiamo che il nostro orientamento clinico ci porta a lavorare il ‘caso per caso’, il dettaglio, la soluzione singolare, aspetti che poco si sposano con valutazioni di stampo scientista e quantitativista, basate su medie e deviazioni standard. Tuttavia si pone il problema di far esistere, nelle Linee Guida, le nostre modalità di presa in carico e di trattamento, al pari delle altre che sono menzionate, dato che il lavoro istituzionale che portiamo avanti produce degli effetti “evidenti” nella vita dei soggetti che ci sono affidati e delle loro famiglie. Da alcuni anni ci stiamo interrogando su come fare degli studi e delle pubblicazioni che rendano ragione del lavoro che si fa in istituzione e di permettere quindi alla pratique à plusieurs di essere riconosciuta dalle linee guida nazionali e internazionali.

Come Antenna 00100 abbiamo fatto uno studio pilota, una ricerca longitudinale (18 mesi) con un campione di 18 utenti, per mostrare gli effetti sulla ‘Qualità di Vita’ di un trattamento dell’autismo a partire dalla psicoanalisi lacaniana, nello specifico della pratique à plusieurs. Abbiamo usato scale di valutazione (strumenti di ricerca) non “sintomatiche”, cioè che non indagano sugli aspetti “problematici” dell’autismo (scale che sarebbero state di stampo cognitivista), ma abbiamo usato scale che fanno riferimento all’aumento della Qualità di vita, ovvero del benessere globale dell’individuo. Ci è sembrato che questo potesse rendere un po’ meglio ragione del nostro lavoro, che non prende di mira il sintomo, ma la presa in carico a 360° di un dato soggetto. Il miglioramento del sintomo avviene come “sovrappiù”.

Questo studio verrà pubblicato nei prossimi mesi. Ci interroghiamo su come ripetere questo o altri studi a livello europeo, al fine di avere un numero di casi e di pubblicazioni tali da poter incidere nelle politiche che, attualmente, ci tagliano fuori.

Sezione clinica di Roma

Con l’Istituto Freudiano (sezione clinica di Roma) abbiamo iniziato un corso sulla “Clinica in istituzione e pratique à plusieurs“, una volta ogni mese viene presentato un caso clinico di autismo in istituzione, commentato tra i partecipanti e con Antonio Di Ciaccia. Attualmente partecipano a questo corso sia allievi dell’istituto o membri della scuola e sia educatori e operatori interessati al lavoro in istituzione.

Questi sono i nostri riferimenti internet:

www.desideriodibarbiana.com

www.labbarrato.com

A breve avremo anche il sito della Fondazione ‘Quarto nodo’.

 

Matteo De Lorenzo – partecipante SLP-cf. L’esperienza di Ciampacavallo: rivolti al Campo freudiano

Nel 2018 sono stato invitato a organizzare il lavoro dell’équipe di un’Associazione “storica” di Roma – Ciampacavallo – che si occupa di disabilità intellettiva e comportamentale, in particolare dei soggetti psicotici e autistici gravi, espulsi da tutti i centri “tradizionali”; si tratta di casi di giovani e adulti cronici e “intrattabili”.

Ho posto subito come condizione di poter utilizzare l’orientamento della psicoanalisi di Freud e Lacan e in particolare i contributi su Pratique en équipe e Pratique à plusieurs. L’associazione ha autorizzato formalmente questo orientamento, adottandolo.

Nel giro di pochi mesi c’è stato un rapido susseguirsi di eventi che mi ha consentito di fondare CasaCiampa, un secondo centro diurno dell’associazione, che è stato accreditato dalla Regione Lazio e i cui documenti ufficiali fanno riferimento al Campo freudiano e alla psicoanalisi applicata. Cioè la “metodologia” ufficiale, approvata dalla Regione Lazio e dal Comune di Roma è la Pratique à plusieurs. Penso che questo sia stato un caso unico in Italia.

Nel 2019 sono stato eletto presidente dell’Associazione. Dal 2019 abbiamo vinto numerosi progetti pubblici e cambiato il nostro modo di praticare quotidiano, orientandoci con la psicoanalisi.

L’associazione non è piccola, ha più di 1200 soci e si occupa regolarmente di quasi 700 persone con disabilità varie, di cui quasi 400 persone con psicosi e/o autismo. L’associazione ha due sedi, dispone di numerosi laboratori, due palestre e di una fattoria sociale con diversi animali e circa 20 cavalli. Le persone che frequentano Ciampacavallo vengono progressivamente coinvolte nel lavoro quotidiano che si articola in gruppi di lavoro e in ateliers clinici. Organizziamo regolarmente gite, weekend e soggiorni, come anche eventi culturali e sportivi, artistici.

L’équipe è composta da circa 30 persone: psicologi, educatori, operatori sociali, agronomi, artigiani, istruttori di equitazione.di Roma. Si tengono diverse riunioni cliniche settimanali e alcuni incontri di supervisione mensili. La formazione dell’équipe è incentrata sulla psicoanalisi del Campo freudiano e sui testi di diversi autori (in particolare Di Ciaccia, Baio, Egge, Stevens, De Halleux, Zenoni, Laurent; ovviamente Freud, Lacan e J.-A. Miller). Accogliamo anche tirocinanti delle facoltà di Psicologia e allievi dell’Istituto freudiano di Roma.

Nel 2023 sono stato eletto per un secondo mandato da presidente. La mia posizione di “almeno uno” sta tenendo il timone sulla direzione della psicoanalisi per questa grande associazione. La mia funzione serve anche a “fare tenuta” presso l’Altro sociale e tenere mobili i discorsi all’interno dell’Istituzione.

Il tema generale dell’inclusione sociale è stato ripensato (ed è quindi praticato) come condizione legata alla clinica dell’uno-per-uno e basata su una possibile clinica del soggetto, anche e soprattutto quando del soggetto non “sembra” esserci traccia (per esempio quando l’autismo è “molto chiuso”).

Da circa tre anni ci coordiniamo con altri due colleghi (Manuele Cicuti ed Emanuele Tacchia, partecipanti SLP-Cf) che dirigono istituzioni vicino Roma, in un lavoro inter-istituzionale per la Sezione Clinica, coordinato da Antonio Di Ciaccia. Si tratta di un gruppo di studio, a cadenza mensile, a cui partecipano ogni volta circa 100 allievi dell’Istituto freudiano di Roma e di Milano e in cui, a turno, ciascuna delle tre Istituzioni presenta un caso che viene discusso dalle tre équipes con il commento di Antonio Di Ciaccia.

Negli ultimi mesi, la Fondazione che possiede la nostra terra e di cui siamo affittuari, ha deciso di vendere la terra a un privato; Siamo stati molto preoccupati per questo, segnalando la difficoltà alle Istituzioni e avviando un percorso mediatico per “salvare Ciampacavallo”. La petizione che abbiamo creato ha raggiunto quasi 30.000 firme in 15 giorni. La risposta pubblica e la risonanza mediatica è importante, siamo stati visitati in sede da molti politici importanti: un vice ministro, diversi assessori regionali e comunali, molti funzionari e alcuni giornalisti; sono usciti articoli su testate cartacee (La Repubblica, Corriere, etc.) e online, servizi al TG regionale e in diverse radio: tutti gli interlocutori pubblici stanno offrendo aiuto ed è emersa la chiara intenzione di “salvare Ciampacavallo” che viene dunque formalmente ritenuta un’Associazione “di pubblica utilità” e dall’indubbio valore sociale.

 

Nella NLS. Daniel Roy

Diversi colleghi della NLS lavorano con le cosiddette persone autistiche; Daniel Roy li contatterà.

Al momento spicca la rinnovata creazione di Space2be in Irlanda da parte di Cecilia Saviotti e il suo piccolo gruppo di lavoro; anche ci sono i colleghi TEADIR che la accompagnano e la sostengono.

Ha potuto ottenere il sostegno finanziario dello Stato per la sua iniciativa.

 

 

Bruxelles, 1º luglio 2023

Jesús Sebastián, coordinatore

jsebastianb@telefonica.net

Traduzioni: Paloma Larena, Pilar Sánchez, Jesús Sebastián.

 

[1] Jacques-Alain Miller, lezione del 23 gennaio 2008 del corso L’orientamento lacaniano. Tutti sono folli, Nell’edizione spagnola PAIDOS, Buenos Aires 2015, pág. 143.
[2] https://apps.who.int/iris/handle/10665/162767 World Health Assembly, 67. (‎2014)‎. Autism.
[3] https://www.who.int/es/news-room/fact-sheets/detail/autism-spectrum-disorders
[4] https://www.who.int/es/publications/i/item/9789240031029
[5] https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA73/A73_R10-sp.pdf
[6] https://www.senat.fr/rap/r22-659/r22-659.html

Mental n°46 – Écologie lacanienne

Mental n°46 – Écologie lacanienne

Résumé :

Alors que la somme des savoirs s’accumule, que les preuves, les chiffres convergent pour dire l’urgence d’agir face à la nouvelle donne climatique et ses conséquences délétères, rien ne semble suffire à penser une action collective : Déni ? Cynisme ? Impossibilité de penser la disparition de l’espèce humaine, en une transposition à l’échelle collective de ce que Freud disait de l’impossibilité de penser sa propre mort ?

Comme analystes, nous sommes regardés à plus d’un titre par ce « point où nous en sommes » pour reprendre les mots de Lacan qui n’a pas manqué, tout au long de son enseignement, d’offrir des clefs pour ne pas reculer devant le réel de ce qui vient comme suite logique de l’alliance de la science et du capitalisme, de « la montée au zénith social de l’objet a » et de son envers : l’accumulation des déchets qui sont le signe tangible de toute civilisation, la pollution, l’angoisse du scientifique.

 Présentation :

Ce nouveau numéro de Mental s’attachera donc à mettre à jour ces moments-phares de l’enseignement de Lacan pour en extraire un savoir qui fasse boussole : plusieurs textes s’emploient à déplier un tel aggiornamento, d’autres constituent une clinique des nouveaux discours, des extrêmes-droites nationalistes qui détournent la question pour l’instrumentaliser aux nouveaux récits qui tentent d’ouvrir un savoir y faire affine à l’éthique lacanienne. Deux immenses intellectuels nous frayent également la voie : Bruno Latour qui offre ici les conclusions ouvertes d’une vie passée à saisir la façon de penser ce « nouveau régime climatique », et Éloi Laurent qui déconstruit et la croyance en l’économie comme science et l’idéologie de la croissance.

 

Points forts :

  • des textes d’orientation qui décryptent notre monde à la lumière du dernier enseignement de Lacan.
  • des commentaires des moments-phares de son enseignement où Lacan a avancé sur la question.
  • deux interviews exceptionnelles : un entretien avec Bruno Latour, donné peu avant sa disparition/ un entretien avec l’économiste Éloi Laurent qui décrypte le discours économique pour déconstruire l’idéologie de la croissance.
  • un aperçu clinique de la façon dont des psychanalystes accueillent dans l’urgence les sujets qui ont tout perdu après un épisode d’inondations dramatiques.
  • un aperçu de la façon dont l’art contemporain, la littérature et ses nouveaux récits s’emparent de la question du déchet, de l’extinction des espèces, de la question de la fin du monde.

 

SOMMAIRE

— Éditorial

Virginie Leblanc-Roïc, « Le réel déchaînement qui nous menace »

— « Avons-nous passé la ligne ? »

Éric Laurent, L’angoisse du savant et son symptôme écologique

Philippe La Sagna, Le climat et le divan vus de Suisse

Rodolphe Adam, Réflexions sur la fin du monde

Clotilde Leguil, Insondable toxicité de l’humanité

Geert Hoornaert, Ordres des ordures

Andrés Borderías, Le réel déchaîné

Jessica Tible, Le réel de la vie

Quentin Dumoulin, Le triomphe du déchet

— Rencontre avec Bruno Latour

« Nous sommes des squatteurs alors que nous pensions être des propriétaires »

— « Chacun s’endort sur le mol oreiller d’un ça n’est pas possible »

Gustavo Dessal, Changement climatique et immuabilité du discours

Laurent Dumoulin, Identiterre

Thomas Roïc, Se penser mortel et disparaître

Sacha Wilkin, Entre utopie et cynisme : une pragmatique de la pulsion de mort

Pierre Sidon, Que veut l’homme ?

Josep Maria Panés, Sur le changement climatique : le moment de conclure ?

Luc Garcia, Les éhontés honteux de l’écologie

Roger Litten, Le moment d’agir

— Cachez ces déchets que je ne saurais voir

Guy Briole, La dignité du déchet

Françoise Denan, Le déchet à l’envers du capitalisme

Sophie Lecocq-Simon, Malaise et déchet dans la civilisation

Indira Béraud, Déchets et recyclage, d’Arman au Nest Collective

— Événement clinique : climat et trauma

Patricia Bosquin-Caroz, Nouvelles modalités d’effraction traumatique : du monde à l’im-monde

Anne Chaumont, Même le pire n’est pas certain !

Nadine Page, Flèche

Jean-Philippe Cornet, Du trou au bord

Geert Hoornaert, Flèche

Simon Darat, Oubliée

Yves Vanderveken, Flèche

Christophe Morrone, Le chaînon manquant

Monique Kusnierek, Flèche

Monique Kusnierek, Pour conclure

— Rencontre avec Éloi Laurent

« Ce que nous devons absolument préserver, c’est l’hospitalité de notre planète »

— Nouveaux récits

Carolina Koretzky, Dans la forêt, ou la nécessité d’une nouvelle narrativité du désastre

Antonio Di Ciaccia, Laudato si

Claude Parchliniak, Biophonies

Clémence Coconnier, Des épouvantails, des encantados et un oiseau vorace

Giuliana Zani, À propos du temps et de l’eau

Congrès PIPOL 11

Congrès PIPOL 11

Congrès européen de Psychanalyse

Bruxelles – 1 et 2 juillet 2023

Clinique et critique du patriarcat

Présentation

Le retour du patriarcat

Le thème du patriarcat, s’il était devenu désuet, revient aujourd’hui en force et serait même tenu pour responsable du malaise contemporain. Il a émergé dans les studies qui nous viennent des universités américaines et les médias s’en font l’écho. Mais il s’entend aussi dans le discours des analysants. C’est à partir de cet angle clinique que nous aborderons cette question pour l’élargir aux enjeux sociétaux actuels.

Considéré comme un système social, culturel et économique construit pour la domination et l’exploitation des femmes par les hommes, des minorités de race, de classe ou de genre par la majorité blanche, colonialiste, bourgeoise et hétéronormée, le patriarcat rassemble contre lui les luttes féministes, les idéologies dites woke, et l’activisme de la communauté LGBTQIA+.

La psychanalyse a, depuis son invention par Freud, participé à la remise en cause de l’ordre patriarcal. Aujourd’hui, paradoxalement, elle serait accusée d’être complice de son maintien en plaçant le père au centre de la subjectivité humaine. Lacan l’avait noté en 1971 – c’est alors la seconde vague du féminisme – l’Œdipe, « soi-disant, […] instaure la primauté du père, qui serait une espèce de reflet patriarcal »[1].

La carence du père

Pourtant, Freud, dès L’interprétation du rêve, indique que la potestas du père est « tombée en désuétude »[2].. Et Lacan, déjà dans « Les complexes familiaux », rapporte au déclin du père, dont la personnalité est « toujours carente […], absente, humiliée, divisée ou postiche »[3]., l’apparition même de la psychanalyse.

La figure du père tout-puissant, jaloux et jouisseur, qui garde pour lui toutes les femmes, ne se rencontre qu’au niveau du mythe, celui que Freud a inventé avec Totem et tabou[4]., un père mort qui plus est, tué par ses fils. Ceux-ci ne pourront désormais plus transmettre qu’un péché et la vénération du totem pour y localiser la toute-puissance du père mort. Freud a vu là l’origine de la religion et de la figure d’un Dieu éternel, Dieu le père[5]..

Lacan a maintenu cette faute fondamentale du père tout au long de son enseignement, car c’est seulement à cette condition qu’il peut limiter et civiliser la jouissance pour donner accès au désir, soit transmettre la castration. Claude Lévi-Strauss, en décryptant les structures élémentaires de la parenté, a formalisé ce que Freud avait découvert avec l’Œdipe comme vecteur de la loi fondamentale et universelle de l’interdit de l’inceste.

Le déclin du père a été élaboré de différentes façons par Lacan au cours de son enseignement. Du défaut de puissance liée à l’imago, il a été réduit à un signifiant, le Nom-du-Père. Si ce dernier fut d’abord garant de l’ordre symbolique, il a pris ensuite statut de fiction, de semblant faisant bouchon au trou du symbolique, pour enfin être pluralisé en devenant une pure fonction logique, celle de l’exception.

Les maladies du père

À l’heure du discours de la science et du capitalisme, alors qu’il est débordé par les objets de consommation qui saturent le manque et entravent la castration, que peut-on exiger du père ? Comment peut-il encore nous « é-pater »[6].? En transmettant, dira Lacan, dans un « juste non-dit »[7]., la façon dont il se débrouille avec la jouissance dans le lien à son partenaire. Cette version du père, répondant à ce qu’il n’y a pas de rapport écrit entre les sexes, est toujours symptomatique.

C’est ainsi que l’Œdipe ne donne accès à aucune normalité, mais produit plutôt des névroses. Ce sont les maladies du père, phobie, hystérie, névrose obsessionnelle, avec leurs litanies de symptômes. Et si un père se prend pour le père, celui qui a une règle pour tout, sans faille, s’il veut s’égaler au Nom, servant un idéal universel et désincarné, il bascule dans l’imposture en excluant « le Nom-du-Père de sa position dans le signifiant »[8]., c’est alors sa forclusion.

L’en-deçà du symbolique

La carence civilisatrice que porte sur lui le père, sa propre castration, et qu’il transmet comme manque, est donc fondamentale. Mais si elle est rejetée, si elle est refusée, ou déniée, alors la puissance du père peut faire retour par la violence, dans un en-deçà du symbolique. Car il y a aussi « les péchés du patriarcat »[9].. Évoquons le masculinisme, le harcèlement, les abus sexuels, ou encore les féminicides. Ils confinent au père branché sur la fixité de sa jouissance, qui traverse la barrière de la pudeur pour rejoindre le réel insupportable[10]..

Au niveau sociétal, les réactions au déclin du père se font également de plus en plus dures. Des courants religieux se radicalisent. Les droits des femmes sont bafoués dans certaines contrées d’Islam. Mais dans nos sociétés occidentales aussi, on refuse par exemple, au nom de la religion, l’avortement à des femmes violées, ou on abolit ce droit acquis depuis près de cinquante ans dans « la plus grande démocratie du monde ».

Des dirigeants populistes, aux allures patriarcales, en remettent sur la férocité du surmoi, tout en se situant eux-mêmes hors la loi, et mettent les démocraties en danger dans leurs fondements mêmes. Certains autocrates, nostalgiques d’empires perdus, n’hésitent pas à entraîner des pays dans une guerre, provoquant mort, exode et désolation.

Ségrégation généralisée

Lacan, en 1968 déjà, prédisait que « la trace, la cicatrice de l’évaporation du père […] [produit] une ségrégation ramifiée, renforcée, se recoupant à tous les niveaux, qui ne fait que multiplier les barrières.[11].» Le combat, légitime, mené contre les injustices liées à la race, au genre ou à la situation sociale, est habité par un paradoxe. S’il se veut inclusif, force est de constater qu’il y a « un point de rebroussement »[12]. Les discours, au nom du bien, prennent une tournure véhémente et intolérante, sans dialectique possible. Une véritable police du langage se met en place par laquelle tout le monde surveille tout le monde et chacun crie au scandale dès qu’un propos est jugé ne pas correspondre aux normes arbitrairement décidées par des groupes autoproclamés.

L’évaporation du père, sa pulvérisation selon une expression de J.-A. Miller, au-delà de sa pluralisation, produit autant de signifiants identitaires qui font communautés et tentent de s’imposer à toutes les autres. La lutte contre le patriarcat qui pourrait rassembler provoque au contraire la ségrégation.

Que peut la psychanalyse ?

À l’heure où les discours idéologiques s’affrontent, J.-A. Miller fait remarquer qu’il s’agit de ne pas oublier la souffrance que la déliquescence de l’ordre symbolique peut provoquer, pour chaque sujet, un par un[13]. Et si, comme il l’indiquait, il est difficile de débattre avec un désir – par exemple de trans-identité car à ce niveau, personne n’a tort ni raison −, c’est à partir de la clinique que la psychanalyse peut agir. De quoi le patriarcat est-il le nom, pour chacun, singulièrement ? Qu’est-ce qui fait trou, traumatisme pour un sujet ? Comment cela inscrit-il un programme de jouissance qui lui est singulier et extime en même temps ? Comment un sujet bricole-t-il un symptôme, quel nouage peut-il construire, qui lui permette de répondre du réel ?

Pour pouvoir être à la hauteur de l’adresse qui lui est faite, le psychanalyste, le praticien, qu’il travaille en cabinet ou en institution, doit se faire objet « étonnamment versatile, disponible et multi-fonctionnel […], ne rien vouloir a priori pour le bien de l’autre, être sans préjugé quant au bon usage qui peut être fait de lui […]. Il faut pour cela qu’il ait cultivé sa docilité jusqu’à savoir prendre dans le sujet tout-venant la place d’où il peut agir ».[14] Ce sera le pari du congrès PIPOL 11, portant sur La clinique et la critique du patriarcat.

Guy Poblome
Directeur du congrès PIPOL 11
EuroFédération de Psychanalyse


[1] Lacan J., Le Séminaire, livre XVIII, D’un discours qui ne serait pas du semblant, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2006, p. 173

[2] Freud S., L’interprétation du rêve, traduction par Jean-Pierre Lefebvre, Paris, Seuil, 2010, p. 298.

[3] Lacan J., « Les complexes familiaux », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 61.

[4] Freud S., Totem et tabou, traduction par Dominique Tassel, Paris, Points, 2010.

[5] Cf. ibid., p. 269-270.

[6] Lacan J., Le Séminaire, livre XIX, …ou pire, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2011, p. 208.

[7] Lacan J., Le Séminaire, livre XXII, « R.S.I. », leçon du 21 janvier 1975, Ornicar ?, n°3, mai 1975, p. 108.

[8] Lacan J., « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 579.

[9] Miller J.-A., « Conversation d’actualité avec l’école espagnole du Champ freudien, 2 mai 2021 (I) », La Cause du désir, n°108, juillet 2021, p. 54.

[10] Cf. Miller J.A., « Nous n’en pouvons plus du père ! », La Règle du jeu, disponible sur internet.

[11] Lacan J., « Note sur le père », La Cause du désir, n°89, mars 2015, p. 8.

[12] Miller J.-A., « Conversation d’actualité… », op. cit., p. 54.

[13] Cf. ibid.

[14] Miller J.-A., « Les contre-indications au traitement psychanalytique », Mental, n°5, juillet 1998, p. 14.